Éleïssen la chute du yokaï

Éleïssen

19 ans, Yokaï

//

Imaginez deux poignards assez longs et fin, chaque lame n’ayant qu’un seul côté tranchant. Bien vous visualisez la forme ? Maintenant ses deux armes sont identiques, elles possèdent un manche assez long, fait de bois laqué écarlate avec de vieilles inscriptions indescriptibles gravées dans le bois. Leur acier est sombre et inquiétant. Solides, les deux lames peuvent se rejoindre pour faire une lance longue d’environ un mètre cinquante.

Maniement de l’arme : Elle sait naturellement se battre avec son arme (donc avec une lance à double lame et avec deux poignards). Pas une pro non plus, elle n’est pas débutante mais a encore du progrès à faire.

Sens aiguisés : Son ouïe et son odorats sont relativement développés, proches de ceux d’un loup. Elle est plutôt à l’écoute de son sixième sens.


Reflet de l’âme : En fermant les yeux, Éleïssen pourra ressentir les présences autour d’elle (360°), chaque âme aura une teinte allant du blanc au noir : plus c’est blanc plus l’âme est mauvaise ou a de mauvaises intentions envers elle, plus elle est noire, plus elle est bonne ou a de bonnes intentions envers elle.  Au départ elle ne pourra voir que dans un périmètre de 3 mètres autour d’elle, elle ne pourra voir que ce qui est vivant et animé (une plante ou un arbre ne sera pas visible). Cela lui requerra de la concentration.

Améliorations possibles avec le temps : augmentation du périmètre, augmentation du repérable (tout ce qui est vivant, puis le contour de toute forme (une roche peut être abritée par un esprit), requiert moins de concentration, lui permettrait de combattre sans voir.


Doute jusqu’à ton existence même : Lui permet de devenir immatériel un cours instant sur une partie du corps donné ou sur l’ensemble du corps. Peut permettre d’esquiver un coup, ou de se libérer d’entraves (menottes, corde, prison…). Demande de l’énergie et de la concentration. Inefficace contre la magie.

Améliorations possibles avec le temps : dématérialisation de tous le corps pour se téléporter sur une très courte distance (2m max), requiert moins d’énergie, moins de concentration, plus habituée à le faire. Peu devenir efficace contre la magie mais requiert plus d’énergie (proportionnelle à la puissance de la magie).


Requiem : Si elle est en danger immédiat de mort ou qu’une personne vraiment cher l’est, son effroi s’emparera d’elle, elle se videra de toute son énergie (en criant), une onde de choc volera la vie de tous ceux qui la menaçaient directement ou indirectement. Ils mourront dans la souffrance. (Si se déclenche contre un non pnj : le joueur sera pris d’une terreur sans nom.) Elle ne peut le contrôler, peut se déclencher si jamais elle vit une scène vraiment traumatisante (torture…).

Contrepartie :
Sur le coup : la vide de son énergie, et laisse une cicatrice dans son âme pour le restant de ses jours. Peu en cauchemarder, en perdre la raison à long terme…
Pour toute son existence : Même s’en avoir activé une seule fois requiem le malus est actif, pour gagner en puissance elle doit connaitre solitude et souffrance.

Malus total :
- Pas de gain de pouvoir notable sans souffrance (physique ou morale).
- Rejet de tous humanoïdes sauf yokais dû à son apparence. Elle fait peur, et elle doit s’éloigner des lieux de vies si elle tient à sa peau.
Faible en combat à distance, est préfère le combat approché.

Imaginez ces démons qui vous hantent dans vos cauchemars. Ceux dont l’ombre vous fait frissonner, et dont vous n’espérez qu’une chose, ne jamais les rencontrer.  Éleïssen en fait partie.  Bien loin d’être partie d’une mauvaise intention son créateur voulu lui faire honneur en lui offrant une apparence proche de celle d’un shin’rin, mais le résultat est loin d’être plaisant.

Vous voyez vaguement le monstre que ça peut faire non ? Non ? Bon prenez une jeune fille, adulte, quoi de plus normale ? Mince et d’apparence plutôt agréable. Mélangez ça au corps d’un shin’rin…. Toujours pas ?

Bien alors je vais vous décrire entièrement notre cher Éleïssen, ne soyez pas déçu, elle n’est pas faite pour vous.
Tout d’abords son corps. Oui elle est assez grande, haute sur patte, donnez-lui un bon mètre soixante-quinze. Il ressemble vaguement à un corps humain : des plaques écailleuses ébènes et luisantes recouvrent certaines parties de son corps : ses bras, ses jambes et une partie des hanches, au niveau de sa poitrine, vers ses épaules et sur ses joues.
La recette n’est pas finie ! Ajoutez à cela des mains difformes et hideuses, le nombre de doigt est correct mais ils sont grands, rudes, puissants et munis de terribles griffes obscures.
N’oublions pas ses pieds, pareils à des pattes de dragons : un pied long, munis de trois grands doigts et armés de griffes noires et tranchantes. Elle détient également un ergot : un quatrième doigt long et crochu.
Ce corps ne vous suffit-il pas ? Oui n’omettons pas en effet une queue débutant dans le bas de son dos, qui fait presque sa taille, recouverte d’un poil long, noir et brillant. Sans le pelage elle serait assez fine, mais malheureusement la fourrure alourdit et grossit cette dernière. Vous n’imaginez pas les muscles qu’il faut pour la bouger. Mais bon en contrepartie elle offre un très bon équilibre et elle peut s’en servir de bien des façons. Hum, toi avec ce mauvais esprit, part loin, oui très loin.

Bien si nous passions à la tête maintenant ? La forme de sa tête est proche de celle d’une humaine. Son visage est fin, pour le moment la pureté est gravée à même dans sa frimousse. Elle n’a pas vraiment vécu grand-chose pour le moment.
Des lèvres légèrement pulpeuses et rosées, un nez fin, des yeux plutôt grands. Elle pourrait être mignone non ? Ho oubliez ça vous n’avez pas vu ces affreuses cornes tordues légèrement en arrière et pointant vers le haut ? Oui ces choses acérées et ébènes. Ho et ces oreilles ! Des oreilles de Shin’rin : noires, semblables à celles des loups, mais plus grandes. Regardez ici, oui la bouche, enfin dans la bouche, vous voyez ces magnifiques crocs luisants ? Pas envie d’y mettre la main hein ?
Et son regard ! Oui des pupilles presque ovales, et écarlate. Elle pourrait vous faire des yeux doux, mais vous n’arriverez jamais à être rassurés avec son regard, plutôt perdu, mais qui ne vous fait penser qu’à une mare de sang.
Et sa chevelure dans tout ça ? Elle est couleur ténèbres, longues et lisse, elle lui arrive jusqu’au bas du dos. Deux mèches arrivant au bas des épaules encadrent son visage et une frange disparate complète son visage.

Dans le général ? Éleïssen est fine, un peu musclée, elle saura vous surprendre, la peau pâle, elle est agile et robuste et idéale pour survivre seule dans des endroits isolés. Ho et même si cela ne semble pas se voir, elle est très agile dans les forêts denses, héritage de sa part shin’rin. Il ne reste plus que sa voix qui est frêle et légère.

Tiens il semblerait que l’on oublie quelque chose. Ah oui elle n’a pas de vêtement notre demoiselle. C’est quelque peu contraignant, et plutôt… Honteux ?
Habillons là notre petite, enfin grande, yokaï. D’abord des sous-vêtements, plutôt pratique non ? Bon je vous passe les détails là-dessus, cela ne se fait pas de les révéler. Vous noterez juste que ce qui sert à tenir sa poitrine, ne sont que de vulgaires bandages. Ensuite ? Elle porte un bustier en cuir rouge, maintenu par aucune bretelles et dont le rebord supérieur et protéger par une bande métallique noire. Son bustier descend jusqu’au bas des fesses, et est entièrement décoré par des inscriptions semblables à celles sur son arme, gravées dans le cuir solide. Un long foulard violet entoure sa poitrine et permet d’y ranger son arme (coincée dans son dos en général). Pour compléter le tout, deux bandes de tissus noirs rectangulaires maintenues au niveau de la taille et accrochées sous le foulard violet permettent à notre Éleïssen de pouvoir se battre sans avoir à craindre qu’on ne voie certaines parties de son corps. Les deux bandes de tissus sont centrées devant tout comme derrière et lui permettent une bonne liberté de mouvement sans révéler certaines choses.
Bien sûr un espace dans ses vêtements est aménagé afin qu’elle puisse y passer sa queue et que cette dernière ne soit entravé par rien.

Vous visionnez bien le yokaï qu’elle est désormais ? Mais pourtant ce que vous voyez là n’est qu’une coquille vide, oui il vous faut maintenant observer son âme.

Comment décrire son âme ? Ce qu’elle est vraiment ? Pour le moment Éleïssen n’est qu’une feuille de papier vierge : tout juste créée, il faut maintenant la peindre avec les couleurs de la vie et du destin.

Oui cette jeune fille qui vient tout juste de naître ne connait encore pas grand-chose de ce monde. Comment réagir ? Le sait-elle réellement ? Non son caractère va devoir se forger, s’affirmer au grès des années, il changera sans doute, mais ce n’est là que l’apprentissage et l’évolution. Pour le moment elle est là, sortie de sa bulle, interloquée, dans le vague. Que se passe-t-il ? Elle ne le sait pas. Elle est plutôt timide, mal à l’aise avec ce corps, cette apparence.
Car bien vite dès qu’elle essaiera de se mélanger à des familles, des villages elle se retrouvera chassée, poursuivie, on tentera de la tuer. Car ce n’est qu’un yokaï.
Alors oui elle sera assez sauvage. Un peu solitaire et renfermée, mais ce n’est que le début, c’est un aspect encore fragile d’elle, tout juste naît.

Pour le moment elle peut toujours sourire facilement. Mais faites attention, elle  est spéciale. Si une âme blanche se pointe vers, elle n’hésitera pas à sortir les crocs et à tuer. Sinon elle pourra vous aider si vous l’acceptez.
Plutôt que de blesser quelqu’un qui ne le mérite pas, elle préfèrera se blesser ou fuir. Ho d’ailleurs voici deux choses qu’elle a héritées de sa partie bestiale :
- Sa liberté : elle le sera toujours, aucun mur ne pourra la garder, et personne ne pourra soumettre son esprit. Oui on peut dire qu’elle est assez têtue aussi en fait.
- Son affinité avec les forêts : elle ne se sent bien que dans le couvert des arbres. Détruisez en une devant ses yeux, ne vous étonnez pas de sa colère.

Qu’y aurait-il de plus à dire ? La peinture n’est pas finie, elle ne le sera qu’à sa mort, qu’à ce jour où on ne peut plus changer. Son caractère évoluera sans doute, et s’affirmera aussi. Ensuite il ne tient qu’à vous de voir comment vous voulez le faire évoluer. Elle pourrait très bien devenir une bête sanguinaire recluse dans une forêt.  Vous n’aurez qu’à suivre son livre du destin pour être à jour de la forme de son âme.

Une souvenir ? Une parole ? Un souffle.
« Lune et Ténèbres sont en ton âme, qu’ils te guident dans ton destin. Vit mon enfant. »

Quelque chose venait de se passait. Elle ouvrit les yeux, pris conscience. Éleïssen ne voyait que des nuances colorées devant ses yeux, un vague paysage flou se dessinait au loin. Où était-elle ? Quelque chose la gênait. Elle ne pouvait respirer. Oui respirer, elle devait remplir ses poumons d’air, elle était en train de suffoquer !  Instinctivement elle agita ses bras, ses jambes, son corps qui était recroquevillé s’éveilla au fur et à mesure qu’elle contractait, détendait ses muscles. Ses griffes percèrent quelque chose. Une sensation de froid rencontra ses mains, qui fut plus lourde soudainement. L’air ? Oui l’air ! Elle continua et soudainement tomba. Prenant les premières goulées d’air de sa vie, hagarde elle contemplait les premières sensations de son existence. L’air dans ses poumons, la terre trempée par un étrange liquide, celui de sa sphère étrange,  qui s’effritait sous ses griffes.

Petit à petit des choses venaient dans sa tête, ses premières pensées prirent forme. Où était-elle ? D’où venait-elle ? Qui était-elle ? Éleïssen c’était tout ce qu’elle avait en tête. Son prénom. Alors elle se raccrocha à cela. Elle se leva et fut surprise de l’aisance rapide qu’elle eut pour enchaîner ce mouvement. Ses yeux se posèrent sur le sol et elle y trouva des vêtements qu’elle sut enfiler naturellement ainsi qu’une arme que la jeune fille savait qu’elle lui appartenait. Lorsque ses mains se posèrent sur cette dernière elle sut directement comment elle fonctionnait et des mouvements s’enchainèrent dans sa caboche.

Toujours aussi perdue, elle observa l’horizon et vit au loin des constructions étranges, qui ne semblez pas naturelles. Oui des maisons. Un village sans doute. Comment le savait-elle ? Peu importait.
Elle se dirigea vers là-bas, perdue, espérant trouver des réponses. Des réponses à quoi ? Ses pensées étaient floues, obscures et se succédaient dans sa tête. La faim et la soif la tiraillaient également.
Elle discerna les choses mouvantes, des humains oui. Lorsqu’elle fut assez proche pour les distinguer, Éleïssen fut surprise : Pourquoi ne lui ressemblaient-ils pas ? Et comment savait-elle à quoi elle ressemblait ? Puis elle se souvint que c’était des humains. Ils étaient normaux et elle, différente.
Elle voulut les appeler et fut surprise de sa voix, et des paroles qu’elle avait sortie machinalement :
« Pouvez-vous m’aider ? »

Des cris lui répondirent, ils coururent, les femmes et les enfants se réfugièrent, et les hommes se jetèrent sur elle. Pourquoi ? Elle n’avait rien fait de mal non ? Prenant peur, perdue, elle s’enfuie, une flèche lui effleura l’avant-bras, elle eut mal. Oui douleur. Mais elle continua de courir et se réfugia dans le couvert d’une forêt et ne s’y arrêta qu’une fois arrivée vers son centre. Épuisée, essoufflée, elle s’effondra.
Tout allait trop vite, tout se passait trop vite, elle ne comprenait rien, était perdue. Elle commençait à s’endormir quand une odeur lui vrilla l’estomac, lui rappelant qu’elle mourrait de faim. Approchant elle fit fuir un renard qui venait d’entamer un lapin encore chaud. Sans dégoût, naturellement attirée par cette nourriture et sachant que c’était sa seule possibilité elle se jeta dessus, déchira la chaire crue, mâcha et avala, elle croqua même certains os. Un pauvre villageois vit la scène et s’enfuit voyant cette yokaï couverte de sang frais.  Éleïssen trouva un cours d’eau et y bu, elle se nettoya aussi le visage, n’appréciant guère l’odeur de sang qui y régnait. Repue, à l’ombre d’un arbre elle s’endormie.

Cela semblait beaucoup pour une première journée non ? Et bien sachez que ce n’était que le début…

: je les ai moi-même mangé.
: Psychy
: Par la fonda ?
: Que la personne qui a fait le design et le codage est franchement nulle à ****
: Cuillère à spaghetti ?