Blessé par les flammes. Iule.

Iule

23ans, Yokaïs

Figura est une plume. Rien de bien agressif. Elle est douce, d'une jolie couleur dorée mais mate. Outre sa beauté et sa douceur, Figura est un artefact bien utile pour un Yokaï. Tant que ce dernier a des intentions neutres ou pacifiques elle impose aux humanoïdes présent une illusion visuelle. Le yokaï parait alors être humain à la vu de tous. Figura ne change rien pour les autres sens, il faut alors être prudent lors du contacte avec l'humanoïde dont la perception est modifiée.

Lignum. C'est un simple bâton de bois. Il est résistant mais reste inefficace face au métal ou à la pierre. Il peut servir de masse, mais est bien plus utile pour se défendre et pour s'aider à marcher.

Bénédictions du feu :

Combustion :
Il a été accordé à Iule une capacité de création de flamme. En effet la nature lui permet de créer des flammes sur son corps. Ces flammes ne le brulent pas, mais ne peuvent apparaitre s'il n'y a pas contacte avec son corps. Pratique pour se défendre.

Pyrokinésie :
La maitrise de ce feu a aussi été un cadeau de la nature pour Iule. Même si Iule ne considère pas cette capacité comme un don, pouvoir maitriser les flammes n'a pour but que de détruire et tuer. Ce pouvoir devient alors une nécessité de survie, mais en rien un don pour Iule. Il demande une concentration et une dépense d'énergie plus importante que la création de flamme.

Malédiction de la lumière :

Flamme solaire :

La lumière semble avoir pris Iule de pitié. En effet, lui qui déteste son pouvoir, lui qui semble né pour détruire et tuer, il se voit attribuer la capacité de prendre soin des autres. Iule peut modifier ses flammes, elles prennent alors une apparence blanche, légèrement teinté de rouge, dont la chaleur n'est plus effrayante, mais apaisante. Le toucher n'est plus destructeur, mais semblable a la caresse ou au baiser d'une mère sur la peau de son enfant. Et les blessures brûlent pour laisser place à une chaire neuve et intacte.

Mais changer la nature profonde d'un être n'est pas gratuit. Si Iule n'est plus né pour détruire le monde, il n'est plus né pour survivre. Son corps en tout cas s'y refuse. Aucune coagulation, aucune cicatrisation. Iule est abandonné par son propre corps et ne lui reste alors que son dons pour persister dans cette existence. Ou presque. Encore une fois la nature de son corps n'accepte aucun type de rétablissement, et chaque blessure soignées se boit ré-ouverte au bout d'une semaine. Rendant la douleur éternelle et répétitive.

Si tu n'es pas fait pour détruire les autres, alors tu te détruira seul.

Si beau... Et pourtant si détesté. Iule aurait pu être un humain. Un humain tout ce qu'il y a de plus simple. On en veut pour preuve sa chevelure blanche et courte, digne des plus grands sages humains. Digne d'un vieille homme dont la femme, amoureuse, passerait délicatement sa main entre chaque fin fil aussi claire que la lumière. Couleur rare, mais qui fait toute la beauté de la vieillesse. Il est rare de la retrouver chez de jeune gens, mais pas impossible... Cette couleur se prolonge sur sa barbe, discrète, dessinant un peu plus son visage masculin, au trait grossier, imparfait, mais pas dénué de charme. Ces traits dessinant un visage au grand front, au nez légèrement proéminent. Surmontant des lèvres avares en parole, mais belles, comme ces filles qui font rêver les adolescents. Des yeux sombres, presque noirs. Ils sont quand même teinté d'un peut de marron, mais reste profondément sombre. Et pourtant, son regard est doux et empathique. Le reste de son corps est bien tailler. Serte Iule n'est pas une montagne, mais il est loin d'avoir du poids en trop. Parsemer de quelque poils, son torse est musclé, ses bras puissant garde une part de délicatesse qu'on ressent jusque dans le bout des doigts. Et ses jambes lui permette des déplacement rapide et léger. Comme je vous le dis. Iule avait tout pour être humain. Il aurait pu plaire aux femmes, à quelques hommes peut être. Il aurait eu de beaux enfants...

Mais Iule est un Yokaï. Le monde en avait décidé ainsi. Jamais il ne serait aimer pour son visage, car il est orné par deux immondes oreilles tailler en pointe. Comment une chair si délicate au teint si pâle pouvait être formé comme une arme de mort ? Il pourrait les cacher avec ses cheveux, si eux même n'était pas perverti. La nature, pensant à ce que le monde avait de beau à offrir, trouva des bois de cerf, grand, majestueux, impressionnant. Mais avait-elle oubliée qu'aucun humain n'apprécierai de les porter ? Qu'aucun humain n'aimerait un semblable, s'il était cornu. Même son corps ne semble pas en paix... Par dessus ses muscles tailler, ses épaules puissantes, des marques immondes se présentent. Un soleil sur le sein gauche, une flamme sur l'épaule droite. Toutes deux marques éternels du dons qui lui a été offert.

La nature fait des choses si belle... Qu'elle semble pourtant rejeter elle même.

Qu'est-ce que Iule connait du monde ? En premier lieu, la douleur, puis l'abandon, la solitude. La survie. De nouveau la douleur. Le calme. Puis la curiosité. C'est à partir de ça que Iule doit se construire dans se monde où on l'abandonne. Agréable ? Surement pas. Mais pas dérangeant. La solitude n'a rien de dérangeante, elle apporte le calme, et ça Iule l'apprécie. Contrairement à la douleur. La douleur n’amène que panique, peur et agitation. Autant de sensation qui pousse Iule a éviter la douleur. Et a prier pour être le seul être vivant à la ressentir. Et si ce n'est pas le cas, il se battra pour qu'un jour le monde connaisse un calme éternelle.

Les premiers plaisirs de Iule sont venu de l'observation. Son entourage, la beauté des mouvements, la quiétude de l’immobile, les couleurs de la nature, les odeurs, les textures. La découverte, tout ça, c'est ce qui fait plaisir à Iule. C'est de la que vient sa curiosité, surement. Il est près à parcourir le monde a la recherche de nouvelle expérience, de nouvelle découverte, et d'un but pour sa vie. Rien ne sert d'exister, si c'est pour errer et survivre, à seulement éviter la douleur sans jamais s'essayer à la soigner.

Voilà le but de Iule : Soigner la douleur, la sienne, celle du monde.

Un premier battement. Un deuxième. Je sens le flot de sang dans mon corps. Comme une machine qui se met en route, doucement, lentement, comme un démarrage après des millénaires de poussière. Aucun engrenage, juste des tissus primordiaux qui se contractent, se détendent. Nourrit grâce à un liquide, qui demande toujours plus d’énergie à transporter. Des fonctions de survie. Qu'on ne peut arrêter que par des violences gargantuesques. Les battements sont toujours là, le flot aussi. Ils sont plus intense, mais plus lent. J'ai mal. Je ne sais pas où, j'ai juste mal. Quelque chose apparait. Je sens de petit picotement. Des semblants d'image se forme. Il fait chaud, et humide. Je sens quelque choses de plus. C'est complexe, je le contrôle. Je crois que c'est mon corps. La machine entière est en marche. Ou presque. Il manque quelque chose, ça pourrait faire partir cette douleur. Je le sais. J'ai mal... Si mal. J'ouvre les yeux, il fait toujours sombre. C'est rougeâtre, ma vu est trouble, je perçois une concentration lumineuse devant moi. J'essaye de la toucher. Je déplace mon bras et du bout des doigts heurte une paroi. Mes mouvements sont lourds et je me sens partir. Soudain une voix, la mienne, cris quelque chose. Je ne l'entends pas, si ce n'est dans ma tête. J'appuie sur la paroi, violemment, j'essaye de la déchiré. Pourquoi ? Je ne sais pas, ca me parait être la chose à faire. Je glisse, mes doigts glisse. Je me sens partir. Petit à petit les battements deviennent violent, mais si rare. Le sang se diffuse, si mal.

Un grand mouvement de tête, un premier bruit. Un déchirement. De la lumière qui m'aveugle. L'écoulement violent d'un torrent qui m'emporte sur le sol. L'air s'infiltre dans ma bouche, dans ma gorge, mes poumons. Le cœur reprend son rythme, et redirige le sang, de nouveau. Je sens pour la première fois le monde autour de moi. Des senteurs surprenante, agréable de verdure. Une légère fraicheur d'ombre sur la peau, perturber par des rayons de chaleur. Je me relève, mes pieds s'enfonce légèrement dans une terre humidifier par un liquide visqueux dont je suis couvert. Je lève la tête, les yeux. Je peux de nouveau voir. Une ombre vol dans le ciel. Une queue, un air familier, des ailes. Une violente douleur ma repousse au sol. Je sens quelque chose s’enfoncer dans mon dos. Lorsque je tente de toucher, rien, juste ma peau, mon corps, ma chaire. Je reprend mon souffle et me relève, puis me retourne.

C'est donc de la que je viens ? Cette chose désormais brisé. Encore remplit à moitié d'un liquide répugnant. Je l'observe un moment. Puis vient les odeurs. Une odeur de mort, qui semble pourtant avoir donner la vie. Je me retourne et vomit, avec cette si agréable sensation d'être vivant, et que le monde à une influence sur moi. Je regarde de nouveau le liquide répugnant remplissant l’œuf. Une forme s'y dessine, mon reflet ? Il semblerait. Un corps jeune et beau, bien qu'imparfait. Des oreilles pointus, et des cornes. C'est donc ce que je suis. Je suis un Yokaï. J'aurais pu être aimer par se monde. Il semblerait que non.

Tu es né pour être déteste, et pour détester.

une voix dans ma tête semble me dicté ce que sera ma vie. Mais elle ne me plait pas. Je ne veux pas qu'on associe mon nom a la mort, au désastre, a la haine. Iule, est-ce la vraiment le nom d'un tueur ?

Un mot résonne alors dans ma tête. "Oui". Et je sens mon épaule chauffer, encore, beaucoup trop, ça ne peut être le soleil. Je jette un coup d’œil pour observer des flammes sur mon épaules droites. Je panique, ça ne fait pas mal, mais c'est chaud, très chaud. Comment ces flammes ont pu apparaitre alors que je suis trempé ? La zone enflammer semble sec, comment est-ce possible ?! Je prends du liquide dans l’œuf et le jette sur mon épaule. Le feu s’éteint, mais une marque sombre est gravé. Une flamme, gravé dans ma peau par des flammes. Comme un contrat me liant à vie a cet élément destructeur.

Je m'assoie sur le sol, contemplant le soleil. Il est si beau, si réconfortant. Suis-je vraiment né pour tuer ? Suis-je vraiment né pour mourir, ou faire mourir ? Je sens quelque chose roulé sur ma joue. C'est humide. Une larme ? Je suis triste, apparemment. Comment peut-on être heureux, si on est destiné à être détesté. Je sens alors une deuxième chaleur, identique a celle qui a laisser cette marque. Sur mon sein gauche, près du cœur. Je panique et me relève sans réfléchir avant de plonger mon torse dans le liquide répugnant. Une autre marque ? Apparemment. Un soleil. Sur le cœur. Une marque d'espoir ?

La faim commence à ce faire sentir. Se corps si jeune n'est plus remplit d’énergie. tout à été dépenser pour se projeter dans ce monde. Je retourne plus près encore de l’œuf. Il me dégoute, mais il semble la seul chose comestible ici présent, si ce n'est moi. En découpant cette membrane, étonnamment bonne, je découvre au fond une poche. Je déchire la parois et dans un nouveau torrent se déverse sur le sol ne plume, un bâton, et un morceau de tissu tailler. La plume et le bâton semblent faire parti de moi, de ma famille. Comme une sœur et un frère. Ce ne sont pourtant que des objets... Mais deux noms me viennent alors : Figura et Lignum. J'enfile le morceau de tissu, tailler pour couvrir mes jambes semble-t-il. Tant de préparation. Il semble qu'on me prépare à quelque chose. Je sens un vent dans mon dos. Il semble me pousser vers la forêt, me pousser hors de la clairière. Est-ce donc ça ? Suis-je fait pour partir ? Découvrir ? C'est plus excitant que la mort. Je crois.




Une voix résonne tout de même dans ma tête :
Si tu n'es pas fait pour détruire les autres, alors tu te détruira seul.

: Dans ma Folie, moi, Kamyu, je les ai emporté.
: BountyS4
: Never Utopia
: Bien sympa
: Pastèque