Entropie

Entropie

Dix-huit ans, humain.

« Doux sang qui jaillit de mes plaies, douce souffrance qui m’assaille. Emplie cette flasque jusqu’à la dernière goutte et déchaine mon âme. »

Une flasque en verre, vide et cylindrique, d’environ deux centimètre de diamètre, qui pend à son cou par une chaine en mailles. Elle est graduée, à sa moitié, cinq centilitres, à son plus haut niveau dix centilitres.

« Sang, tout n’est que sang. »

Il ne s’agit que de Création rouge.

Malédiction sanglante :

Création rouge (magie) : Ce pouvoir permet à Entropie de modeler son sang comme il le veut et de le solidifier par la suite, l’humain doit juste se blesser pour pouvoir activer la capacité. Epée et bouclier ne sont que de pâles exemples des possibilités de cette technique, seule la quantité de sang est une limite.
- Contrecoup : La perte de sang est énorme, plusieurs litre à chaque modélisation. Le sang quitte définitivement son organisme dès qu’il arrête ce pouvoir, entre-temps, un échange d’hémoglobine se fait entre son corps et la création. Entropie entre donc en anémie après chaque utilisation. Il ne peut pas matérialiser son sang plus de quinze minutes

Regain rapide (Bénédiction de la Lune) : Entropie peut se mettre en transe pour regagner son sang plus rapidement, à raison d’un litre toutes les trois heures. Pendant ce temps il est vulnérable à toute les agressions puisqu’il ne peut pas se réveiller avant d’avoir totalement régénéré.

Echange équivalent (Bénédiction de la Lune) : Une capacité en rapport avec son artefact, Sweet Blood, qui remplit la flasque d’un centilitre de liquide tous les cinq litres de sang perdu.

Rage incontrôlée (Malédiction de la Lune) : Entropie boit le contenu de son Artefact. L’effet dépend de la quantité de sang dans Sweet Blood. (Evidement, l’effet sera plus faible pour les petites quantités de sang dans les tranches citées ci-dessous, et ne soigne pas les blessures fatales)
- Entre un et cinq centilitres, Entropie soigne ses blessures les plus superficielles (coupures peu profondes) et peut utiliser « Création rouge » sans perdre de sang le temps d’un combat, ou presque. Pendant ce temps, sa soif de sang est incontrôlable.
- Entre cinq et dix, Entropie soigne ses blessures externes (plaies les plus profondes), des plaques de sang créent une armure superficielle sur des épaules, coude et genoux, il peut utiliser « Création rouge » le temps d’un combat.
- A dix, Entropie devient inarrêtable. Toutes ses blessures se soignent, quelles soient internes ou externes, et une armure de sang se crée autour de lui. A partir de ce moment, il n’est plus maitre de son corps et détruira tout ce qui l’entoure jusqu’à ce que son sang soit épuisé. Il entrera alors dans une phase de « Regain rapide » qui durera une semaine.

La beauté n’est pas un luxe pour parler d’Entropie. C’est un jeune homme aux muscles comme taillés dans le marbre, grand et carré, on pourrait croire qu’il est l’œuvre vivante d’un sculpteur fier et habile. Sa peau blanche ne révèle aucun défaut, ni grain de beauté, ni tâche de naissance, il est par ailleurs imberbe. Il a un visage fin, un nez aquilin, et son regard, mis clos, abrite des yeux aux iris jaune qui percent l’assurance des plus orgueilleux guerriers, dans son attitude et dans ses mots, l’humain sait intimider et intimide. Ses cheveux noirs sont toujours en bataille, il porte une chemise blanche toujours ouverte et un pantalon serré par une ceinture en cuir cloutée. Son artefact, Sweet Blood, une flasque vide attaché par une chaine en mailles, pend et pendra toujours à son cou. Seules tâches au tableau ? Le sang dont il est toujours maculé, et ce sourire sadique qu’il a lorsque vous lui tournez le dos.

Vous pouvez voir à quoi Entropie ressemble sur son avatar,  dont l’image ne changera pas.

Entropie n’est pas quelqu’un de compliqué, loin de là, son cas n’est juste pas une généralité. L’humain est un être mauvais, vil, il tue par plaisir est par gout du sang, sa grande passion, et sa raison de vivre. Quel que soit le moment, quel que soit l’endroit, s’il trouve un nouvel être, il voudra gouter à son précieux liquide vital. Entropie a ses tics, ses phrases et sa gestuelle qui construisent son personnage qu’il n’hésitera pas à jouer jusqu’au bout pour parvenir à ses fins, pour combler sa faim. Il ne ressent aucun sentiment, amour, peur et détresse lui seront toujours inconnus, l’humain ne pourra jamais bien s’accorder avec la société et se mettra souvent en danger par manque de jugeote. Un monstre énorme ? Une faille impassable ? Un écureuil ? Il n'y verra aucun obstacle. Assez calculateur, il aime jouer avec ses proies avant de les dévorer. Mais pas trop longtemps, il est gourmand...

Un moment, il ne lui suffit que d'un moment pour comprendre qu'il allait mourir. C'était la première idée de sa nouvelle vie, sa première réalité, qui lui vint avant même son nom. Et pourtant, malgré l'ampleur d'un tel choc, coincé dans le liquide visqueux de l’œuf, étouffé, étouffant, il restait calme, ne se débattait pas. Son organisme s'affaiblissait de plus en plus, et une étrange sensation lui vint, la douleur. Elle prit d'abord ses poumons, puis le reste de son corps, muscles et cerveau, elle lui devint désagréable. Alors, comme par réflexe, il agit, agita les bras, perça la prison et s'en extirpa, haletant. Il se leva, tomba, réessaya, tomba à nouveau, et tenta encore, encore, encore, jusqu'à tenir parfaitement sur ses jambes. Il regarda son ancienne demeure et y trouva des vêtements qu'il enfila sans un mot, il se contempla alors sans rien dire, de longues secondes, et il sut, son nom, sa race, son être. Cette nouvelle sûreté ne lui fit rien, et il s'en alla d'un pas nonchalant, vagabond.

Plusieurs heures déjà étaient passées, longues et pénibles, de nouvelles choses animaient maintenant sa vie. Faim, soif, et... Quelque chose d'indéfinissable, quelque chose à la limite des deux ressentis précédents. Il erra, sans but.


Des images, dans son crâne endolori, défilaient. Un rouge pourpre y dominait. A ses côtés, un cadavre qu'il n'arrivait pas à identifier, éparpillé un peu partout, défait, déchiqueté, vidé de son sang.

Il n'avait plus faim, plus soif, plus tout.

Il savait.

: Manger ses propres codes est un plaisir exquis.
: Utopie, Abhorrere
: DC du compte Utopie, modérateur orthographe.
: C'pas pour rien que j'y fais un Double Compte.
: Rien, moussaillon.