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 Enfin la civilisation ! ft. Utopie {en cours}

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Posté le Mer 2 Oct - 18:14.

Dernière édition par Ultime le Jeu 14 Aoû - 13:56, édité 1 fois
Quelques heures plus tard, je finis par arriver dans une clairière. J'avais continué sur ce chemin de terre mystérieux quelques temps, longtemps même, et commençais à sentir un changement d’atmosphère. Comme si je n'étais plus toute seule. Quelle étrange impression que de se savoir accompagné. Un sentiment de soulagement tout d'abord, mais à la fois, comme je ne voyais ni ne connaissais cette personne, je n'étais pas très bien dans ma peau, j'avais un peu peur, et un sentiment de mal être me parcourut les entrailles. Et Kévin n'étais pas là pour me soulager ...

Mais, si j'étais accompagnée, qui était-ce ? Et si c'était une créature malfaisante voir dangereuse, qui trépignait d'impatience à l'idée de m'arracher les membres un par un et de se délecter du goût de mon sang ? Non, enfin ... Mieux valait que j'arrête de penser sans cesse à un danger de mort imminent. De plus, je n'étais même pas sûre que quelqu'un était là, dans un coin, en train de m'épier sauvagement. Mais cette impression et ces frissons dans mon dos étaient quand même présents, et je ne pouvais continuer à marcher ainsi avec cette impression désagréable.

Tout d'un coup, j'entendis comme un bruit. Un bruissement, non, un bruit de pas. C'était peut être encore mon imagination qui me faisait des tours, mais quand même, c'était plus que mon imagination cette fois-ci : il y avait quelqu'un, j'en étais sûre.
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Posté le Jeu 3 Oct - 20:30.
Plaine, plaine, plaine. Que de plaines et je m'en pleins ! Fatigué par de trop vifs efforts, je ne peux plus marcher, je me sens mal. Reine en a aussi assez, je le sens, je le vois. Pourquoi marchons nous ? Par quête de vérité, de savoir. Nous marchons pour nous éloignés d'un court et douloureux passé. Deccus. Il est la première personne que j'ai croisé dans ce monde ( et surement la dernière ), je ne l'oublierai pas. J'ai survecu avec lui, et ces instants ne me quitteront jamais. Mais soyons réalistes, il est sûrement en train d'agoniser au pied de je ne sais qui ou je ne sais quoi, il s'est peu être même juste fouller la cheville, et à l'heure qu'il est meurt de faim dans l'incapacité de se mouvoir ! Puis c'est son problème, je n'ai pas à être toujours là pour lui ! Je ne vous ai pas parlé de Reine, ma Staïpil, excusez en moi. C'est une très belle Staïpil, grande, de couleur inhabituelle. Elle s'apelle Reine car... elle était la reine, et j'ai tué le roi. C'est une longue histoire dont je ne trouve pas fort à propos de vous parler.

Nous étions donc en chemin, en pleine plaine, quand une horrible et irrésistible odeur eu emplit nos sens. L'odeur de la mort. Je trassaillais, mes membres fremissaient un par un. Non de peur, mais d'envie. Une envie folle, violente, carnassiere. Je me mis à humer de plus en plus le fumet, recourbant mon corps en une posture bestiale, une posture de chasse. Je m'approchais du cadavre, et plus rien d'autre n'eu d'importence à cet instant. Quand mes yeux eurent enfin croiser ceux décomposés du lapin mort, je n'étais plus mettre de moi même. Dans un horrible silence, je me ruais sur le cadavre, le depessais. Ce bain de sang me plaisait, je ne voulais pas que ça s'arrête, je voulais juste profiter de la mort de ce pauvre animal.
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Posté le Jeu 10 Oct - 18:12.

Dernière édition par Ultime le Jeu 14 Aoû - 13:56, édité 1 fois
Lentement, je tournai ma tête vers ma droite. Il était là, cet être inconnu, cette civilisation inespérée que j'avais vue en rêve (rêve éveillé car je ne m'étais jamais endormie pour l'instant). Mais, comble de l'horreur, ce n'était pas du tout ce que j'avais pu imaginer ! Me voilà en face d'un horrible charognard, en plein repas d'un lapin mort qui reposait tranquillement autrefois mais qui maintenant va être digéré par un être des plus obscurs, dont la pupille brillait d'une lumière qui m'était inconnue encore, celle de la folie peut-être ? Non, celle de la faim. Je le voyais bien, même si j'étais assez loin quand même, que cet habitant de la planète n'avait pas entièrement plaisir à dévorer ce pauvre animal et que c'était bien la faim qui le tiraillait qui le faisait faire cela. Mais je le comprenais tellement ! La faim n'est-elle pas la pire des maladies ?

Enfin bref, je m'approchais, en espérant que cet être ne me saute pas dessus pour me dévorer en me voyant, et arrivai à un stade où je pouvais voir exactement tout ce qui se passait dans cette scène et auquel le taux de dégoût qui m'envahissait devînt insoutenable. Je ne pus m'empêcher de montrer mon haut-le-coeur et pensa vomir, une fois, deux fois. Je ne regardais plus la scène et compris que l'individu m'avait repéré ... Je fis :

- Quelle horreur !
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Posté le Lun 21 Oct - 8:37.
- Tu l'as dis !

C'était sorti tout seul, sans que je n'eu rien prévu. Parlait elle au moins de la même chose que moi ? Je m'en fiche, je ne veux pas savoir. Continuant mon bain de sang revigorant, je ne pouvais m'empêcher de penser à ces quelques mots "Quelle horreur !" ... Oui, ce monde est une horreur, une abomination, quelque chose que je déteste... Mais elle me désignait dans ces propos, qu'ai-je en rapport avec ce monde sinon l'incertitude ? Je me noie dans ces mots, et comprend enfin ce qu'elle désignait; mon bain de sang. Est-ce vraiment une horreur ? Je ne fais cela que pour le plaisir, je ne fais cela que pour oublier un peu mes soucis. Est-ce vraiment si mal que ça ? Qu'elle le prouve ! Je ne veux pas m'arrêter, je veux refouler ma haine sur ce cadavre jusqu'à qu'il ne reste de lui qu'une masse rouge et informe, objet de dégout. Le dégout. Oui, c'est compréhensible de sa part.
Je me relève, la regarde dans les yeux sans trahir aucune émotion et lui dit d'une voix sure :

- Je ne sais pas ce qui m'a prit, veuillez m'en excuser, bonne journée !

Puis je m'en vais sans regarder en arrière, je vois Reine réapparaitre de nul part et je me dis que je vais encore avoir une journée mouvementée.
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Posté le Sam 26 Oct - 9:35.

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- Tu l'as dit !

J'écarquillais mes yeux. Elle parlait ! Elle me parlait ! La vie elle-même était devant moi, et elle me parlait à moi, être insignifiant de cette planète. Bref, j'étais seule avec un être vivant au milieu d'une marre de sang et la vision que je pouvais observer, même si elle était la chose la plus horrible que je n'avais jamais vue (il n' avait pas grand chose que j'avais déjà vu), ne pouvait pas m'empêcher d'éprouver une certaine compassion. Une compassion pour cette jeune personne devant moi.

Pendant ce temps, il se leva, me regarda, puis annonça :

- Je ne sais pas ce qui m'a prit, veuillez m'en excuser, bonne journée !

Le sérieux et le dédain personnifiés ! Ma première rencontre en ce monde était donc snob. Espérons que les autres ne serons pas toutes ainsi ! Mais, alors que cette personne commençait à partir de l'autre côté, je tentais de le rattraper. En vérité, je me raccrochais à lui. Je ne voulais pas, je ne voulais plus être toute seule.

- Attends !

Je courrais derrière lui, jetant un dernier coup d'oeuil au cadavre qu'il laissait derrière lui.
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Posté le Jeu 31 Oct - 8:50.
- Attends !

Pourquoi attendre ? À quoi cela peut-il bien servir que d'attendre ? Je continu ma marche, tranquillement, ma tête bouillonant de questions. Pourquoi ne retourne-elle pas avec les siens, sa tribu, pourquoi me suit-elle ? Tribu... Ça a un sens nouveau pour moi, jamais je ne ferais partie d'une tribu, jamais je ne pourrais affirmer que j'ai des amis. Je me retourne alors, l'examine, gardant mon sang-froid pour ne pas lui hurler dessus d'arrêter de me suivre. Puis l'illumination vient à mon esprit " Et si elle était comme toi ? " . Je n'y avais pas pensé, je ne peux pas le deviner. Je vais être obliger de lui parler.

- Viens, suis moi.

Je m'en vais vers un plan d'eau proche, ou j'entreprend d'attraper des poissons, sans succès. C'est finalement Reine qui en rapporte trois, des enormes. Assi sur la berge, je démarre un feu, y dépose les poissons. La voyant ainsi debout, je ne peux m'empêcher de lui dire :

-T'inquiète pas, je ne fais pas de mal à ce qui marche sur deux jambes ! Assis toi donc.

J'attends que le poisson soit cuit, sans même regarder si elle s'est assise, puis je dis tout haut en lui tournant le dos :

-J'espère que tu n'as rien contre le poisson grillé !
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Posté le Jeu 31 Oct - 9:42.

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Il s’arrêta, après m’avoir ignoré et avoir continué sa course quelques instants. Puis il se tourna et me toisa d’un regard furibond comme je n’en avais jamais vu (à vrai dire c’était normal puisque personne ne m’avais regardé auparavant). Je me demandais un court instant si c’était là son regard naturel mais il se calma et changea de regard pour opter pour un regard snobe. En se re-retournant, il me fit :

- Viens, suis moi.

Diable que ce individu était farfelu ! Mais il m’était réconfortant de l’avoir à mes côtés, et je ne voulais donc le perdre pour rien au monde …

Je le suivis donc jusque arriver à un point d’eau. C’était la première fois que je voyais l’eau. Après le désert de tout à l’heure et la plaine que je venais de traverser, je me trouvais devant un lac. Mais quelque chose me refrénait. Pendant que le mystérieux mais attachant inconnu s’essayait à la pêche, je me demandais s’il était bien de rester à côté de cet étang. Je ne voulais pas jouer ma rabat-joie, mais l’eau, cela ne me disait rien. Je n’étais pas bien aux côtés d’un point d’eau. Peut-être était-ce parce que j’étais née dans un désert et que le fait d’être dans un univers complètement différent était aussi incongru pour mon corps que pour mon esprit. Enfin bref, il me sortit de ma rêverie en annonçant :

-T'inquiète pas, je ne fais pas de mal à ce qui marche sur deux jambes ! Assis toi donc.

Je m’exécutais et m’asseyais près de lui. Kévin me disait de faire confiance à cet homme et qu’il n’allait pas me faire de mal. Je l’espérais bien … sinon j’étais face à un sacré pétrin !

L’oiseau nous apporta des énormes poissons à consommer. Je sentais mon ventre avoir faim. Sans me regarder, l’homme me dit :

- J’espère que tu n’as rien contre le poisson grillé !

Je me rendis compte que il était en train de faire un feu alors ue j’attendais que la nourriture me tombe dans le bec.

- Euh … Non … Je peux t’aider ?
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Posté le Sam 2 Nov - 13:00.
(Hrp : Reine, c'est un gros lézard... Un staïpil, tu peux voir ça dans les bêbêtes du monde, dans la partie présentation...)

- Non.

Comme si elle pouvait m'aider. Faire un feu, ce n'est pas si dure que ça, à moins qu'elle ai un combustible, je ne vois pas comment elle pourrait m'aider. Une fois les poissons cuits, et cela dure un sacré laps de temps, j'en pose un devant elle, puis je m'en vais, avec le mien, m'enfonçant dans la fôret, sans espoir de retrouver mon chemin, en tout cap sans Reine. Elle, elle retrouvera le chemin. C'est peu être de la stupidité, mais pour le moment, je veux m'éloigner de cette fille, réfléchir à la situation, comprendre, voir si je dois la tuer. Je cris tout haut pour qu'elle m'entende

- Je vais cueillir des plantes, je reviens !

Bon sang, qu'est ce que c'est épuisant, d'analyser, de réfléchir. Je veux voyager, pas me coltiner des gens qui me font perdre du temps et pas mal de sang. Mais d'un autre côté, sans les autre, je serais déjà mort. Alors autant me la coltiner. Est-elle dangereuse ? Me veut-elle du mal ? D'où vient-elle ? Je vais devoir lui poser toute ces questions. Je n'en ai pas envie. Le simple fait de m'imaginer lui dire "T'es dangereuse ?" me fait honte, je n'ai pas à avoir peur d'elle, bon sang ! Je ne sais pas quoi faire, je tourne en rond. Puis mes yeux, comme si cela était une évidence, s'aperçoivent des traces de griffures, de morsures sur les troncs. Des traces aussi grandes que mon avant bras, multiples, profondes. Il y a quelque chose, ici. Quelque chose de très, très peu accueillant. Et le sang embaume. Une odeur subtile, lointaine, mais présente. Je me met à courir, sans savoir ou je vais, j'ai peur. Va t'elle bien ? Est-ce elle qui a fait tout ça ? Suis-je en danger ? Je ne regarde pas derrière moi, et je ne passe pas par l'étang. Me suit-elle ? Je ne sais pas, je sais simplement que je vais avoir des problèmes.
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Posté le Dim 3 Nov - 16:55.

Dernière édition par Ultime le Jeu 14 Aoû - 13:58, édité 1 fois
(hrp : Ah… euh… oups…)

- Non.

Mais quel snobe ! Ça c’est du jamais vu … J’essaye d’être gentille, et voilà comment il me répond ! Si c’est ainsi, d’accord, je ne bouge pas. Je me tiens droite, le menton haut et le regarde du coin de l'oeuil faire cuire sans quitter des yeux les poissons qu’a pêché cette créature de malheur. Elle, elle ne bouge pas. Elle ne bouge jamais. On dirait qu’elle est en pierre et que quand, lui, a besoin de quelque chose, elle va lui chercher sans broncher. Mais elle est attendrissante, malgré ses écailles et ses griffes acérées. Comme j’aimerais avoir quelqu’un pour me tenir compagnie, comme ça … Mais bon bref, moi, je suis seule affamée, et regarde avec envie les poissons griller et rôtir juste devant moi. Je soupire. C’est que j’avais faim … Une fois les poissons cuits, il me tend le mien et je le dévore d’un seul coup. Mais lui il se lève ( en emportant sa créature et son poisson ) et s’en va en guerre. Ou, du moins, dans la forêt. Je le regarde partir, sans le quitter des yeux mais sans le suivre non plus. Si il veut partir, qu’il parte. Il est libre et a le droit d’aller où bon lui semble, après tout, et je n’ai pas besoin de lui pour survivre. Comme si il était indispensable pour moi d’avoir quelqu’un à qui parler et avec qui voyager pour être heureuse …

- Je vais cueillir des plantes, je reviens !
- Hum hum …

Il est loin est a l’air de ne pas m’avoir entendu mais ce n’est pas grave : je profite du feu de toute manière et je repartirais lorsque je le souhaiterais. Qu’est-ce que j’aimerais être aussi autonome quand même, parfois … Mais, contre toute attente, je suis triste qu’il parte. Même si Kévin est de bonne compagnie, j’aurais bien aimé être avec quelqu’un d’autre, quand même … Je ne connais même pas son nom ! Je ne sais pas où le revoir non plus. Quelle idiote, je regrette de ne pas lui avoir parlé plus, ou lui avoir simplement demandé où il allait ou d’où il venait … Je sais qu’il ne reviendra pas et qu’il continuera son chemin avec sa créature et son poisson, sinon il aurait laissé ce dernier là avant de partir. Mais bon, la nuit tombe, et je m’assoupis à côté de ce feu réconfortant, sachant déjà que aucun animal allait m’attaquer cette nuit.
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Posté le Mer 6 Nov - 15:38.

Bon sang. Je cours pour m'enfuir de je ne sais pas quoi, alors qu'il fait nuit. Je ne sais pas où je suis, j'ai perdu Reine, je vais crever dans les bois et des insectes mangeront mon cadavre. C'est pas plus mal, j'ai toujours rêver de me faire manger par des insectes. Mais si je meurs, je ne pourrais pas savoir si ça se passera ! Non, soyons sérieux. La "Bête" doit dormir, manger ou tuer des gens. A moins qu'elle ne soit en train de tuer et de manger des gens avant de dormir ... Aucune idée. Il faut que je retrouve le point d'eau. Je me sens mal seul, dans la nuit, ses bruits, aucune lumière, aucune trace de vie. Car quand la Lune est haute dans le ciel, un autre monde se réveille, un monde fait de peur et d’instinct. Et ce monde m'intrigue, car on ne le connait pas, on ne le connaîtra jamais. Qui sait quelles bêtes sortent la Nuit, et se cachent le jour ? Personne. Allez-savoir, peut être que quelqu'un me surveille, je ne le saurais jamais. Les étoiles, si j'ai un peu de chance, j'arriverai à me guider avec elle... Mais je n'ai pas de chance, apparemment. Non mais sérieusement, est-ce la stupidité à ce point ou un stade supérieur ? J'essaye de retrouver mon chemin dans ce dédale de plante, utilisant mes autres sens. L'odorat, l'ouïe... Et par miracle, je retrouve enfin le point d'eau tant espérer. L'autre fille est en train de dormir. Elle m'énerve. Croit-elle qu'elle pourra survivre en s'endormant n'importe où, n'importe quand ? Croit-elle pouvoir continuer à vivre sans faire des choix ? Je prend une des grandes feuilles, par terre, la remplit d'eau, et arrose abondement Madame. Je n'attends pas qu'elle émerge et lui dit :

- Lève-toi, s'il te plais, tu vas m'aider à retrouver Reine, ma Staïpil.

Je la traîne jusque dans la forêt, guettant les traces d'un quelconque prédateur qui pourrait me faire du mal, qui pourrait lui faire du mal, qui pourrait nous faire du mal. Mes jambes sont lourdes et l'effort prive peu à peu mon organisme d'oxygène et fatigué, je m'arrête. L'air se rafraîchit d'un seul coup, le vent ne fait plus bouger les feuilles, plus un son ne se fait ouïr. On dirait presque le vide, doux, apaisant, glacial ou mordant. Cette atmosphère est soudainement brisée par un souffle lent, gutural, par le bruit des pas d'une bête énorme. L'angoisse s'insinue dans mes veines, enflamme mes nerfs, calcine ce qu'il me reste d'esprit logique. Je ne bouge plus, mu par un instinct dont je ne contrôle rien. Un grognement se fait entendre, des oiseaux quittent leurs arbres pour s'envoler, pour fuir, les pas lourds de la bête font trembler le sol. Nous sommes dans un royaume qui ne nous appartient, son dictateur vient nous punir d'avoir troubler sa quiétude. Deux yeux jaunes, luisants comme deux étoiles, percent l'obscurité devant moi, puis la carcasse d'un animal mort, gisant dans la geule de la créature. Je tombe à genoux, les yeux écarquillés. Il l'a tué. Reine. L'animal apparait enfin à la lumière. Ses yeux jaunes brillent d'un plaisir sadique, sa fourrure blanche mouchetée resplendit fièrement. D'un coup de tête, la chose jette le cadavre ensanglanté de mon amie dans le décor, exhibant ses canines longues et mortelles. Il s'agit d'un tigre à dents de sabre géant. Je reste tétanisé sous l'effroi. J'ai peur.
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Posté le Jeu 14 Aoû - 13:53.
Mes yeux sont fermés. Je me sens bien. La chaleur du feu atteint ma peau et l'embaume, doucement, de réconfort. Je suis recroquevillée contre moi-même, dans l'ombre de ce feu, et je cherche le sommeil. J'entends le feu palpiter à côté de mon oreille, et les feuilles des arbres trembler au loin. Leur mélodie me tient compagnie, et je me sens reposée, ici. Je me crois revenir dans mon œuf, dans cet état de béatitude, et de vide spirituel qui le caractérisait. Kévin me dit que je peux m'endormir. Que je suis protégée. Que les animaux sauvages ne viendront pas me chercher avec un feu crépitant juste à côté de moi. Pour moi, c'est un réconfort, pour eux c'est un danger. Ils en ont peur. Ils ne s'approcheront pas de moi. Je peux dormir. Je baille longuement. Le marchant de sable arrive pour me chercher. pour m'emmener loin, très loin, là où je serais seule et où cela ne me pèsera pas. Là où je serais bien. Je suis tranquille, je suis libre, je suis apaisée.
Mais ce n'est que de courte durée. Je sens quelque chose de froid sur moi. Ça me fait sursauter. Je comprend vite ce qui s'est passé : c'est le sauvage de tout à l'heure qui m'a lancé de l'eau. Il me tire par le bras.

- Lève toi, s'il te plaît, tu vas m'aider à retrouver Reine, ma Staïpil.

Il me tire tellement fort que mon bras semble vouloir se décrocher de mon épaule. Si ça pouvais me faire débarrasser de ce pot de colle, je lui donnerais bien mon bras, mais c'est sans espoir : mon corps suit et je me lève. Même pas le temps de dire "aille !", que je suis traînée avec lui dans les méandres de la forêt. Avec un dernier regard pour le feu qui aurait pu me tenir tellement chaud jusqu'au lever du soleil ...
Soudain, à une distance telle qu'on ne pouvait plus apercevoir le feu, il s'arrête. Et me lâche le bras. Intérieurement, je crie le mot liberté de toutes mes forces. Extérieurement, je lui lance :

- C'est bon, tu as fini avec tes courses dans la forêt ?! Maintenant, impossible de retrouver ton feu ..., lui fis-je en regardant autour de moi, histoire de (peut être !) reconnaître un bout de la forêt.

Mais je ne reconnaissais rien. Il était facile de se perdre, ici, me fis-je, pensive. Mais j'entendis alors des pas s'approcher. Un coup d'œil à mon compagnon de galère : il n'avait pas bougé, mais, lui aussi, était alerté par le bruit. C'étaient des pas lourds et lents. Je fronce les sourcils. Mais qu'est-ce qui peut bien encore m'arriver ? Mes bras commencent alors à trembler. je serre les points dans l'espoir de canaliser ces agitements. Je tente de garder mon sang froid, quand, la bête s'approche assez près pour nous laisser deviner ses contours. Il a l'air de faire le double de ma taille. Des yeux jaunes transpercent le noir de la nuit. Ils brillent avec une l'ardeur de celui qui n'avait pas dormi depuis des jours. Il rugit. Je regardais alors sa gueule. Que de grandes dents, de cros acérées, qui n'attendaient que le moment de pouvoir détruire la chair de mon corps, d'un seul coup, comme un couteau qui se plante dans le beurre. Deux canines dépassaient de sa mâchoire, finement taillées. Sa fourrure était magnifique. Rousse et noire, luisante, brillante. Mon ami était à côté de moi, tétanisé par la peur. Pendant que la bête rugissait, menaçant de fondre sur nous à tout instant, je criais :

- C'est quoi, ça ?!

 Je sortis ma large épée de son fourreau dans mon dos, prête à l'essayer sur la bête.

- Il est temps de voir ce que l'on peut faire, toutes les deux, maintenant ...
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Posté le Ven 15 Aoû - 23:02.
La fille dégaine une épée que je n'avais pas remarqué jusqu'alors, longue et tranchante. Elle se prépare à se battre, déterminée à anéantir la bête. Mais ici elle n'est qu'un amuse-geule de plus pour ce roi sanguinaire. Peut-on seulement ébranler une terreur pareille ? L'animal retrousse ses babines et laisse tomber en une fine pluie le sang de ma Staïpil sur la terre humide, le sol se couvre d'un éclat rouge sinistre, ses yeux luient sournoisement, il se cabre sur ses pattes arrières, près à bondir, près à nous tuer sans remord, près à se délecter de nos cris et de nos souffrances.  Reine gît non-loins, morte, son corps inerte sur le sol ressort de ce paysage en éternel mouvement. Des insectes viennent déjà faire leur nid dans la carcasse putride, sûrement y trouveront-ils un abri confortable avant d'envahir les restes de nous, une fois que leur roi en eu fini. 

Malgré moi, je ne peux cesser de contempler la scène : Un animal aussi sanguinaire que majestueux me fait face, une femme que je n'ai rencontré que quelques temps auparavant veut en découdre avec lui, risquant sa vie pour cela, mon compagnon au sang froid reste gisant sur le sol et moi, je ne fais rien. À genoux devant la mort, j'attends mon tour, condamné. Une seule chose vient me tirer de ma semi-léthargie. Le corps de Reine. Il embaume la mort, et j'adore cette odeur, malgré moi. Un flot de sentiment détruit ma logique, annihile mon esprit. Respect, haine, rancoeur, tristesse, colère, haine. Des images folles, des visions impossibles s'offrent à mon cerveau; moi tuant la bête, moi me délectant de son sang, moi mangeant sa chaire jusqu'à qu'il ne reste plus de lui qu'un amas d'os brisés. La peur vient s'ajouter à toutes ces émotions. Puis une furieuse envie s'empare de moi, me fait trembler et me lever. Je lève la tête, fier, je lance un regard dédaigneux à la bête immense.

- Ici tu crois être le maître, je lui sussure d'une voix mieleuse, mais ici tu n'es rien. Nous ne sommes rien ici, chacun naît du néant et retourne au néant à sa mort. Jusqu'ici tu as été fort, pourtant ce soir c'est à ton tour de goûter à l'abysse de la mort.

Je tourne ma tête vers la fille, toujours enclin à anéantir l'animal. Peut-être pouvons nous avoir un intérêt commun. Je la regarde d'un air indifférent, et murmure en tournant à nouveaux mon crâne vers l'animal, impatient d'en finir :

- Tuons le, mais laisse moi l'achever, ou alors je devrais te tuer.

Maintenant la rationalité n'a plus sa place. Je me cabre, près à bondir. Mes yeux fixent ceux de l'animal. Un sourire éclaire mon visage. Une lueur de crainte allume les yeux de l'animal. Pour la première fois de sa vie, on le défie. Mon regard est plongé dans le sien, un lien nous unit et nous galvanise. D'adrénaline nos corps se gorgent, près à en découdre. Une feuille morte vient de tomber, brisant le fragile mais si puissant fil qui nous unissait. J'attaque. 
Mon premier assaut fût un échec monumental, je me jetais sans stratégie vers la geule du monstre avec pour seul objectif sa mort. D'un coup, il attrapa mon épaule entre ses crocs et m'envoya balader contre un arbre. Un peu sonné, je me relevais pourtant seulement quelques secondes après. Chancelant, je m'avançais vers la bête qui avait oublié ma présence, me croyant déjà mort elle avait délaissé notre combat pour se rabattre sur mon compagnon. Je fis claqué ma langue pour le faire revenir à nôtre bataille. Le sang sortait de la plaie béante de mon épaule, mes vêtements avaient prit une teinte rouge carmin peut réconfortante quant à l'issue du combat. Avant que mon adversaire ait pu se retourner je lui sautais dessus, comme si j'étais sur une monture, et je lui frappais le dos avec la force du désespoir. Il se cabra, se mit sur ses pattes arrières, rien n'y fit, je restais en place. C'était le moment, j'hurlais.

- Je ne peux pas le faire, mais toi oui ! Transperce ce monstre ! Tue le ! 
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Posté le Sam 16 Aoû - 14:47.
À côté de moi, l'autre, qui était resté à genoux jusque là, se lève, comme pour un dernier soupir, la vengeance brillant dans ses yeux. Il ne me voyait pas, m'avait presque oublié et faisait face à la bête qui s'était dressée sur ses pattes arrières en rugissant.

-  Ici tu crois être le maître, mais ici tu n'es rien. Nous ne sommes rien ici, chacun naît du néant et retourne au néant à sa mort. Jusqu'ici tu as été fort, pourtant ce soir c'est à ton tour de goûter à l'abysse de la mort.

Sympa, voilà qu'il ne me calculait plus. Je baissais mon épée. C'était tellement gentil de sa part de me répondre ! Je me mis à le regarder, m'appuyant sur mon épée d'un air nonchalant. Il me regarda et me fit :

- Tuons le, mais laisse moi l'achever, ou alors je devrais te tuer.

Comme tu voudras, l'ami. Voyons voir de quoi est-ce que tu es capable, seul face à un monument de cette taille. Ils se jetèrent alors tous les deux, après un court mais intense face à face. Et voilà mon ami qui se jette dans la gueule de l'adversaire, sans stratégie, sans rien, juste avec de la volonté, et qui se fait projeter sur un arbre non loin de là. Quel imbécile. Je souris alors que la chose se tourne vers moi, avec l'intention ferme de faire la même chose sur moi. Je relève mon épée. De quoi était-elle capable ? Pouvait-elle lui trancher la gorge d'un coup sec ? Ou alors devrais-je m'acharner deux ou trois fois sur l'animal pour le tuer enfin ? On allait bien voir.
Je le regardais dans le blanc des yeux. Quelle magnifique animal. Dommage que ton règne ne s'achève avec moi. Mais une ombre rouge sautait sur son coup. Elle s'accrochait à son dos pendant que le monstre se cambrait. N'était-ce pas mon compagnon de voyage ? Je soupiras. Quel imbécile ...

- Je ne peux pas le faire, mais toi oui ! Transperce ce monstre ! Tue le ! me criait-il, encore plus fort que la bête ne rugissait de colère.
- C'était dans mon intention ..., dis-je dans ma barbe/

Je dressais mon épée dans les airs, direction la gorge du monstre. Il ne me voyait pas et, voulant retomber sur ses pattes, se planta le menton dans mon épée, qui dépassait entre ses deux yeux. Il s'effondra sur le côté droit, gémissant. Le sang qu'il perdait allait faire le reste. Je retirai mon épée de la carcasse et contourna le corps, atteignant mon ami. Une plaie béante lui transperçait l'épaule.

- Alors comme ça on veut jouer les héros ?...

J'enlevai mon manteau et en déchirai la manche. Je serrais l'épaule dans le tissus.

- Tu as perdu beaucoup de sang, il faut que tu te reposes, lui fis-je en le soulevant pour le sortir de cet endroit infâme.
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Posté le Dim 17 Aoû - 10:58.
(HRP : Passage pas très beau juste avant le dernier "paragraphe", ensuite je réecrirais ça ou completerais avec quelques lignes pas importantes, là c'est vraiment court.)


Elle l'a vaincue. Elle l'a eu sans que je puisse l'aider. Des armes affûtées sont elles plus puissantes qu'une détermination inébranlable ? Faut-il que je me trouve moi aussi une arme pour vaincre ? Le sang dégouline de la plaie béante, ma vision se trouble laissant le ciel nuageux et les arbres immenses devenir une marmelade bleue-vert. Je reprend mes esprits, allongé aux côtés de la bête agonisante. La fille vient vers moi avec un air fier et hautain, l'air de la victoire. Je m'asseois contre un arbre. 

- Alors comme ça on veut jouer les héros ?...

- J'agissais par haine, pas par devoir...,je murmure,

Elle me fit un bandage de secours avec sa veste, j'ai pourtant de quoi me soigner dans mon sac... Je n'écoutais plus ce qu'elle dit, je contemplais l'animal agonisant, l'odeur de son sang réveillant mes cinq sens. Son sang était appétissant, son cœur battait faiblement, ses poumons gonflaient sa poitrine régulièrement, mais pas assez lentement à mon goût. Il n'était pas encore mort. Elle commença à me soulever pour me faire sortir de ce dédale. Non ! Ça n'était pas fini ! Sans qu'elle puisse rien faire, je me précipitai vers le monstre, je lui déchirai la peau et la chaire, baignant dans le sang tiède de la bête, j'atteignis son cœur palpitant que j'arrachais du corps de l'animal. Le sang gicla aux alentours, il tacha mon visage éclaboussa mes lèvres. Je me léchai les babines, je me delectai du sang de ma victime, j'étais en transe. Le cœur était dans ma main droite. Je fermais la peaume, puis j'appuyais lentement et fortement contre l'organe. Il commença par changer de forme, perdre du volume, le liquide rouge suinta des orifices de mon bien arraché à l'ennemi. Puis il se gonfla sur les côtés, près à exploser. C'est là que brusquement, je penchais la tête et ramenais le cœur vers moi. Tout sembla s'arrêter. Je me souviens du contact froid du cœur contre ma langue, je me souviens de la facilité déconcertante avec laquelle je l'ai mordu, je me souviens que l'organe à tout simplement explosé dans ma bouche. Je me souviens de l'effroi dans les yeux de mon compagnon quand elle a vu le sang dégouliner de ma machoire. Je me souviens avoir rit.

Puis plus rien. Le noir. Je me suis réveillé dans une auberge, la fille à côté de moi. Sans même lui dire bonjour, je lui ai raconté mon histoire, l'oeuf, Deccus, Reine. Tout. Puis je me suis tut.
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Posté le Mar 25 Aoû - 14:25.
Rp assez saccadé au début, ça se rattrape à la fin.
Utopie tu gagnes 14 oris et 30 xp.
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