Skorian, vagabond saurien.

Skorian Strekzan

19 ans, Vilnes

Un pendentif d'ébène relié à son cou par une chaînette d'acier ternis, prenant la forme d'un saule pleureur retourné, racines vers le ciel, et dont les feuilles luisent d'un éclat bleuté quand elles sont exposées à la lumière. Une fois maîtrisé il accorde à son porteur la capacité d'appeler une brume nocive autour de lui, rongeant peu à peu tout ce qui y est exposé, à l'exception du porteur du dit artefact.

Un court kukri de pierre d'un gris sombre, légèrement aiguisée et n'ayant aucune réelle particularité.

(Don)(Eau) Contrôle de l'eau : Permet de manipuler une source d'eau existante, provenant par exemple d'un fleuve ou d'une gourde

(Don)(Eau) Écailles du trompeur : Permet de changer la couleur de ses écailles, que ça soit à sa guise ou sous l'effet d'une émotion subite telle que la peur ou la colère.

Il est de plus doué au combat à l'épée, se servant de sa main libre et de sa queue pour former des brèches dans la garde adverse.

Un saurien grand et élancé, qui atteindrait facilement le mètre quatre-vingt si il n'était pas accroupi et courbé la plupart du temps. Ses écailles sont fines, généralement vertes, et qu'il tente de garder humides. Ses mains et ses pieds possèdent quatre doigts palmés et terminés par de courtes griffes. Son visage, quand à lui, est allongé en une fine gueule au bout orné de trois paires de barbillons longs et fins. Son crâne est couvert de courts bois d'ivoire ocres. Ses yeux sont jaunes, perçants et luisent faiblement De son dos s'étend une queue préhensile, longue et relativement épaisse. Il porte généralement des vêtements de tissu simples et adaptés à sa morphologie, un manteau rouge à l'air plus luxueux noué autours de son cou.

Timide et pas encore tout à fait habitué à la vie en ville, il n'est pas du genre à ouvrir la conversation.
Bien que son apparence, et par dessus tout, sa maladresse font rapidement affluer les conversations vers lui, auquel cas il aura de grandes chances de prendre ses jambes à son cou. Malgré tout cela il reste serviable et amical envers ceux à qui il fait confiance. Il est également extrêmement calme, capable de passer la journée perdu dans ses pensées si personne ne vient lui en sortir. Cependant, et malgré toutes ses qualités il est horriblement émotif et peut facilement devenir violent suite à des accès de rage ou de frayeurs si il ne réussit pas à se calmer.

J'émergeais peu à peu du sommeil, je ne savais pas où j'étais, je me sentais comme enfermé dans un cocon remplis de liquide, je me débattais, tentant de déchirer cette enveloppe. J'y suis finalement arrivé après de longues minutes d'efforts, j'observais les alentours, une clairière, il faisait nuit. Le cocon contenait d'autre objets, une lame, des vêtements simples, et un étrange collier, j'ai ramassé tout cela avant de me mettre en route : Mon estomac criait famine.
Les heures passaient, toujours rien de plus à manger que de vulgaires insectes, quand soudain, j'aperçut un vieil homme, une proie facile, j'ai foncé vers lui, avant de retomber au sol, pris d'une atroce douleur au ventre, et de tomber de sommeil.
Quand je me suis réveillé, j'étais dans un lit de fortune posé à même le sol, le vieil homme s'approcha de moi, il me parlait dans une langue que je comprenait mal et à posé près de moi un plat de viande, que j'ai timidement avalé sans me poser de question.
Les jours commençaient à passer, mon bienfaiteur, dont le nom était Arnold Strekzan, m'avait pris sous son aile, m'apprenant la langue de son peuple, ainsi que son art : la couture. Je passais la majeure partie de mon temps libre en ville, me laissant porter par mes errances, ignorant presque les regards curieux des habitants, sans pour autant réussir à faire connaissance avec d'autre personnes.

: Je mange tous les n'yeux !
: Alezir
: Conseillé par une amie
: Pas encore d'avis
: Les papillons gagneront !