QUÊTE - Tréfonds Ténébreux et Farfelue Forêt [Morghhur et Kamyu]

Quelle douce sensation que de pouvoir profiter de cette belle journée en compagnie de mon frère.
Nous promener ainsi me permettait de me vider totalement l'esprit et c'était là l'idée même que je me faisais du bonheur. Nous étions si proches que je devinais que lui aussi profitait pleinement de ce moment. Le vent caressait mes cheveux et cette fin d'après midi avait réellement quelque chose d'idyllique. Le craquement des brindilles ne faisait que relever la douceur de la mousse sur laquelle nous marchions.
Je ne saurais exactement dire quand cela tourna au cauchemar : était-ce lorsque le soir commença à étreindre le paysage, transformant les courbes harmonieuses des arbres en des formes effrayantes ? Ou peut-être lorsque la douce brise ce transforma en surin immatériel traversant nos chairs et nos os pour les glacer ?
Le sol lui même nous rejetait, blessant nos pieds et nous faisant ralentir.
Bientôt il nous fallut nous arrêter quelques instants. Je remarquai un rocher non loin, accueillant et plein de promesses : sa surface lisse ne manquerai pas de nous abriter contre ce tapis qui nous torturait.

J'en peux plus ! Il faut qu'on s'arrête ! Regarde là bas, ce gros cailloux sera parfait pour qu'on souffle un peu !

Hors de question ! Si jamais je m'arrête je pourrais pas recommencer et puis .... j'ai peur pas toi ? La forêt deviens bizarre

Soit, je veux bien essayer alors

Devant nous, l'environnement semblait hostile et ce havre de paix que nous proposait le rocher me tentait de plus en plus. Quand allions nous avoir de nouveau une si belle occasion de reposer nos pauvres membres endoloris ? Je sentais le regard insistant de mon frère et savais qu'il avais raison : nous devions aller de l'avant et nous dépêcher.
Exténué, j'essayais quand même de lever un pied devant l'autre pour lui faire plaisir, et puis ... il fallait bien l'avouer, cette situation commençait à m'effrayer également.

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'Dé 20' : 4

Vos pieds enflent de plus en plus. Dépêchez vous...

Nous marchions tous les deux, tranquillement, dans les bois. Nous nous tenions par la main. Nous étions ensemble, dans ces bois, et ça nous suffisait. Nous étions ensemble. Nous étions heureux. Nous étions jumeaux. mais cette douce euphorie qui nous berçait ne pouvait durer, ç'aurait été trop beau. La nuit vint, avec elle le hululement des hiboux, le croassement des crapauds. Mais surtout la douleur. Des épines avaient remplacé le doux tapis de feuille, et bientôt, mes pieds, non, nos pieds devinrent douloureux, enflèrent, nous firent souffrir encore et encore.
Le paysage n'avait plus rien d'accueillant, les douces courbes et le vert pâle des feuilles étaient devenues d'effrayantes ombres, de funestes présages dans cette froide nuit, et moi, je me sentais de moins en moins à ma place ici. Je serrai un peu plus fort la main de mon frère. Je ne voulais pas rester ici. Il nous fallait sortir, le plus vite possible. De toute façon, nos pieds ne nous porteraient pas bien longtemps.

- J'en peux plus ! Il faut qu'on s'arrête ! Regarde là bas, ce gros cailloux sera parfait pour qu'on souffle un peu !

Si on s'arrêtait, si je m'arrêtais, je savais que je ne me relèverait pas. Il me fallait avancer, pour ne pas m'écrouler pour le pas laisser mon frère seul.

- Hors de question ! Si jamais je m'arrête je pourrais pas recommencer et puis .... j'ai peur pas toi ? La forêt deviens bizarre
- Soit, je veux bien essayer alors

Nous continuâmes notre chemin. Mon frère était vraiment fatigué. Moi aussi, mais je me connaissais trop bien pour pouvoir m'arrêter. Après quelques mètres, je le regardai avancer avec difficulté. ALors, je raffermis ma prise sur sa main et le guida jusqu'au rocher.

- Reste là cinq minutes. Je vais voir s'il y a quelque chose aux alentours.

Je m'éloignai du rocher. S'il y avait des crapauds, il y aurait peut-être de l'eau. Et cette eau pourrait peut-être faire désenfler nos pieds. A défaut, elle soulagerait peut-être la douleur. Mais encore me fallait-il trouver quelque chose. Et que ce quelque chose soit utilisable. Je me dirigeais donc, suivant mon ouïe, vers là où "chantaient" les crapauds.

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'Dé 20' : 1

Tu trouves bien des crapauds. Beaucoup de crapauds. Ils chantent en choeur et te dévisagent de leurs yeux globuleux, enfin, de leur être globuleux. Tu les fixes un par un, et là, tu vois. Tu vois qu'il y a bien de l'eau, beaucoup d'eau même, écarlate et transparente. Pure. Mais voilà que les crapauds te sautent dessus, te lèchent et te caressent de leurs petites pattes. Alors tu cours, tu fuis vers ton frère. Quand enfin tu arrives au niveau du rocher, tous les crapauds sont morts imposés ou empalés sur le sol. Quant à toi... Toute ta peau nue est devenu un étrange mélange de boursouflure et de cloques. Du pollen tombe des arbres.

Je regardai autour de moi. Depuis qu'il était parti, je ne me sentais pas dans mon assiette. Etre seul dans cette étrange forêt ne m'enchantai guerre et, même si m'arrêter quelques instants m'avait permis de me reposer un peu, la douleur ajoutait encore plus à l'ambiance glauque de ce lieu.
Allait-il trouver un endroit ou ils pourraient trouver le repos ? Je m'en voulais de ne pas l'avoir suivi.
J'aurais pu le faire du simple point de vue physique, mais la peur avait pris le dessus. S'il était en danger maintenant, cela serait de sa faute.
Alors que ses pensées m'occupaient à part entière, quelque chose changeait, mais je ne sus dire quoi au premier abord. L'air était le même, la luminosité n'avait pas beaucoup décrue et le bruit .... le bruit ? Oui en effet, les crapauds étaient maintenant bien plus actifs, que se passait-il ?
Il entendit tout d'abord un bruit de pas accéléré, puis vit son frère revenir en trombe.

Y'a de l'eau là bas mais y'a des saloperies de crapauds !!! ah ça gratte !!

Sa peau était en effet différente, irritée par une substance qui paraissait pour le moins dangereuse.
Mais alors qu'il se dirigeait vers le rocher, je vis des gerbes tomber du ciel : du pollen. Je ne savais pas de quoi il retournai mais cette forêt ne nous réussissais pas vraiment depuis le début, mieux valait s'en protéger. Mais comment ? Le pollen ne pouvait être évité et il n'y avait pas d'abris. Mon frère n'avait rien trouvé si ce n'était de l'eau infestée de .... DE L'EAU ! Voila qui les protégerait efficacement contre les affres du pollen.

Retiens ton souffle et cours, poses pas de questions, on y va !

Je ne lui laissais pas le temps de répliquer et je pris une bouffée d'air pur avant de me lever. Je mis toutes mes forces dans une course pour arriver jusqu’à l'eau salvatrice. Une fois devant, claudiquant pour finir de couvrir la distance qui me séparais de l'étendue calme, je me retournai pour prendre la main de mon frère. Je l’entraînai avec moi dans un plongeon au cœur du liquide qui, je l'espérais nous sauverai.

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'Dé 20' : 9

Ça vous fait les pieds d'avoir les pieds guéris, pas pied ? Pardon, pas vrai ? Tout va mieux. Le monde est calme, dans cette eau pure et cristalline qui assainit la plante de vos pieds. Ils dégonflent.

Mais Tac, à contrario, va de plus en plus mal. Ses pieds ont dégonflés certes mais sa peau est devenue violette, il étouffe. Alors, Tic, dans un geste héroïque et fraternelle pousse son frère en dehors de l'eau, Tac tombe par terre, sur le pollen qui s'est arrêté de tomber. Et tac reprend des couleurs...

Vous entendez un bruit, au loin... Un sifflement.

Alors que j'avançais en direction des crapauds, je me retrouvai face à eux. Beaucoup de crapauds. Trop de crapauds. Trop à mon goût. Ils chantent en choeur, de leurs êtres répugnants et globuleux. C'est décidé, je déteste les crapauds ! Malgré tout, je les fixe, un à un. Il y a bien de l'eau. Une eau rouge, écarlate, mais transparente. Peut-être était-ce dû aux reflets ?
Les crapauds sautent sur moi. Ils me lèchent, me caresse de leur affreuse pattes. Et voilà le deuxième bon point pour moi pour haïr ces fichues bestioles ! Sans réfléchir, je chasse frénétiquement ces bestioles avant de me mettre à courir. Loin des crapauds. Vers mon frère, Tic. Malgré ma peau qui me... Qui me démange ?

- Y'a de l'eau là bas mais y'a des saloperies de crapauds !!! ah ça gratte !!

Du pollen s'était mis à tomber, mais je n'y avait pas pris attention.

- Retiens ton souffle et cours, poses pas de questions, on y va !

Tic me pris la main et se mit à courir en direction de la mare que j'avais repéré un peu plus tôt. Je me laissai entraîner, retenant moi aussi ma respiration. Je pus au passage admirer les crapauds empalés sur les épines. Vengeance ! Ce n'était pas moi qui irait les pleurer.. Pas aujourd'hui. Tic plongea dans la mare, et moi avec, par la même occasion. Mais si mes pieds dégonflèrent, ma peau n'allait pas mieux. J'étouffais. Je suffoquais. Et je me sentais bien incapable de faire quoi que ce soit. Heureusement, mon frère eu la présence d'esprit de me lancer hors de l'eau, sur la terre ferme.. Sur le pollen. Et j'ai pu reprendre mon souffle. Je restai là, quelques instants à terre, le temps de me calmer, le temps de constater que ma peau ne me faisait plus souffrir. Mais je n'avais pas le temps de me remettre de mes émotions que déjà, quelque chose d'autre se profilait à l'horizon. Avec comme seul avertissement, un sinistre sifflement. Je me redressai. Du pollen.. Je ne savais pas quelles étaient exactement ses propriétés, mais ça pourrait peut-être servir. Délicatement, j'essayai de le rassembler, d'en faire un tas, et de le glisser dans mes poches. Pourvu que ça marche. Et si tout allait bien, je pourrais me traîner jusqu'aux épines et en faire un tas. Je retirai ma chemise et commençai à entasser les épines que j'arrivais à arracher du sol dessus. Tic me rejoins et m'imita. Avec un peu de chance, il y aurait un bout de bois suffisamment long au bout duquel attacher nos chemises.

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'Dé 20' : 8

Un serpent ! Un énorme serpent, tout laid et tout boursouflé. Il dégoute vraiment Tac, quand à Tic, le serpent lui fait penser à son frère tout à l'heure, lorsqu'il était encore gonflé et cloqué. Vous avez eu le temps de faire vos baluchons remplies d'épines et de pollen, impossible à décoller des-dîtes épines, vous êtes contents ! Bon, il est sur vous... que va t-il se passer ? Vous vous le demandez, n'est ce pas ? Et bien c'est simple, très simple. Tellement simple.

Il vous mange.

Ils vous mange, mais vos sacs de fortune se brisent dans sa gueule et l'endorment. Les pores de son être aspirent le pollen, et les pics se son tous figés dans son palet supérieur. Ce serpent met 10 jours à digérer, endormi du moins. Amusez vous bien, et pensez au poison, mes amours.

Alors que nous essayions de ramasser les épines meurtrières, un énorme bruit retentit derrière nous.
J'entendit à peine mon frère crier que quelque chose se saisit de moi. Je cherchais désespérément à lutter contre cette force immense mais je n'arrivais qu'a briser le ballot de fortune que je venais de confectionner. Voyant les épines se déverser sur le tapis gluant et chaud qui me servais de prison, j'eu le réflexe de m'écarter, craignant de nouveaux les boursouflures qu'elles engendraient.
Mais au fait, où étions nous ? Cette sensation bizarre de chaleur et de substance visqueuse me rappelais une bouche... c'était donc cela ? Nous avions été avalé par une bête qui devait être immense. Je cherchais mon frère du regard mais la gueulle de cette bête était bien trop sombre.

Tac ! Tac ça va ? Mon baluchon a éclaté ! Y'a des épines partout !

Ouais ça va ça va ... enfin comme quelqu'un qui vient de se faire bouffer... du coup on fait qu...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car quelque chose se passait dehors. Nous fumes projetés en avant lors de ce qui semblait être, une chute de l'animal. Nous retrouvant proches des crocs de la bête, je remarquais que ceux ci dégoulinaient d'une substance verdâtre.

Faut qu'on sorte de là ! Je sais pas ce qu'a cette bête mais ça sera peut être notre seule occasion de s'échapper, j'vais te tenir la bouche ouverte pendant que tu sors et après tu l'ouvrira de dehors pour que je puisse te rejoindre, fais attention aux crocs, y'a du poison dessus !

Bah j'pense qu'il à pas aimé notre salade d'épine tout simplement frérot !

Alors que je tenais de toutes mes forces la gueule du monstre ouverte pour qu'il puisse sortir, mon frère en passant à côté de moi ajouta :

Mais je pense que ce qui l'a achevé, c'est que t'a mauvais goût !

Je réprimais un fou rire en forçant tant que je le pouvais pour faciliter la sortie de mon frère. Puis le poids s'allégea quelque peu.

Allez, sors avant que je décide de te laisser là !

Une fois en dehors de notre prison de chair et de salive, je me rendis compte que le mystérieux monstre était un serpent géant.

C'était bien du venin tout à l'heure sur les crocs ... Tu sais, ces épines nous ont sauvées, et je pense que cet endroit ne fonctionne que selon les règles des poisons et de leurs antidotes ... Une des dents de ce machin pourrait nous servir. Prend une épine et couvre toi les mains avec les loques des chemises, on va faire payer à ce monstre son petit goûter !

Après avoir déchiré nos chemises et en avoir entouré nos mains par précaution, je décidais à grand coup d'épines, de déchiqueter la viande autour des dents du serpent.
La branche qui tenait la gueule ouverte ne céda pas durant l'opération, et une fois la viande transformée en une bouillie sanglante, je me retournais vers Tac en lui lançant :

Bon, reste en arrière, comme ça si jamais le poison gicle, tu pourra tenter de te sauver toi au moins.

Une fois Tac en sécurité, j'empoignais le croc meurtrier de mes mains protégées par le tissus. Il faudrait tirer de toutes mes forces pour extraire cette dent même si la chair était lâche maintenant. Les risques étaient grands, mais la récompense aussi : nous aurions, en cas de réussite, de quoi nous défendre contre d'autres prédateurs.

Si jamais je m'en tombe dessus, oublie pas que les serpents fabriquent leur propre antidote, faudra chercher dans le sang ou quelque chose du style.

Tremblant de peur, je contractais tous mes muscles et tirais d'un coup sec ... Un bruit de succion dégoûtant accompagna mon action alors que je priais pour ne pas m'empoisonner.

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'Dé 20' : 10

Vous cassez la dent sans bavure, vous ne n'avez aucun contact quel qu'il soit avec le venin. Vous êtes même sorti de l'animal indemne. Cependant, Tac s'énerve.

- Mais ! Pourquoi t'as toujours le beau lot ! C'est injuste ! Avec papa t'avais le beau rôle ! Maman, elle t'aimait comme son préféré ! Loulou te fait les yeux doux à toi parce qu'elle te trouve plus beau !

Et là, le drame. D'une simple querelle fraternelle découle un poison bien plus venimeux, celui d'une dent reptilienne. Tac vole le croc à son frère et lui griffe la joue par la même occasion...

Inventez les effets du poison et trouvez un antidote. Vous avez 20 minutes pour poster après moi. Sinon... c'est la mort de Tic. Et que ferait Tac sans Tic ?

Alors que nous amassions des épines, un immense serpent surgit devant nous. Boursouflé. Hideux. Répugnant. Horrible. Je n'aimais pas non plus ce serpent, pas plus que je n'appréciais les crapauds. Enfin, je n'avais pas le temps de voir ce serpent que nous nous retrouvâmes ballotés dans tous les sens, dans un endroit humide, tout aussi répugnant.. la gueule du serpent. Nos baluchons se brisèrent dans la gueule du serpent et il me sembla que la bête chuta. Rien de plus. Après une petite discussion, nous nous débrouillâmes pour sortir de là. Après avoir calé la gueule du serpent à l'aide d'un bout de bois, et couvert nos mains à l'aide de ce qu'il restait de nos chemises, nous avons commencé à nus acharner sur la dent

Bon, reste en arrière, comme ça si jamais le poison gicle, tu pourra tenter de te sauver toi au moins.

Avec regret, je m'éloignai du serpent. Je ne voulais pas vraiment le laisser seul, mais il avait raison.

Si jamais je m'en tombe dessus, oublie pas que les serpents fabriquent leur propre antidote, faudra chercher dans le sang ou quelque chose du style.

Il tira de toutes ses forces, et délogea la dent. Et sans que je sache pourquoi, le rouge me monta à la tête, de vieux souvenirs ressurgirent.

- Mais ! Pourquoi t'as toujours le beau lot ! C'est injuste ! Avec papa t'avais le beau rôle ! Maman, elle t'aimait comme son préféré ! Loulou te fait les yeux doux à toi parce qu'elle te trouve plus beau !

Je lui arrachai le croc des mains et le griffa avec. Il me jeta un regard noir, bafouilla quelques insultes et s'allongea, calmement. Je lâchai le croc et m'approchai de lui, constant le résultat de mes propres actions. Ma colère retomba aussi vite qu'elle était montée.

- Non.. non, non ! Ne me laisse pas !

Vite, il me fallait quelque chose. Je retourna vers le serpent et commença à m'acharner sur sa gencive, là où il y avait la dent.

- Saloperie ! Saleté ! Crève ! Pourquoi es-tu venu ?! Pourquoi es-tu apparu ? Si tu ne t'étais pas trouvé là, rien de tout ça ne serait arrivé ! Tu entends ?!! RIEN !!!

Une épine en main que j'abattais sur la chair du serpent, je finis par m'intéresser un peu plus à la cavité d'où Tic avait arraché la dent. Il y avait là quelque chose qui me sembla différent du reste. Je mordis à pleine dent la gencive du serpent et arrachai un bout de chair. Ne me restait plus qu'à forcer Tic à avaler ça, et prier pour que ça marche.

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'Dé 20' : 8

Il est mort. Un lourd fardeaux pèse sur tes épaules. Cependant, cependant ! Tout a été joué. Vous avez fait ce que vous deviez faire. Vous avez été ingénieux. Tu t'endors.

Vous vous réveillez tous les deux, Kamyu et Morghhur, dans vos deux corps respectifs. Autour, tout est blanc, toujours blanc, très blanc, trop blanc.

Une voix vous susurre que vous avez été de très bon jumeaux.

Vous vous réveillerez en ayant tout oublié, avec un savoir nouveau et un étrange dégout envers les crapauds.

Faîtes en bon usage, mes amours.