Naissance.

Utopie

13 ans, Démon à plein temps.

renferme ses souvenirs, le maintient en vie.

Aucune arme.

Combat au corps à corps, frappe assez fort.

Grand. On pourrait le qualifier d'assez musclé, enfin pour son âge. Ses cheveux sont d'un blanc pur, sans aucune autre nuance. Ses yeux, eux, sont bleus, mais d'un bleu étrange, brouillés, comme une flaque d'eau. Un dos droit, des épaules carrée. Son visage exprime l'innocence de l'enfant, et ses yeux, la tristesse et la perspicacité d'un adulte. Sa peau, elle, est comme celle d'un humain typé Européen. Il ne possède aucun grain de beauté, aucune tache de naissance. Juste une cicatrice, sur son flanc gauche, qui débute au niveau de sa cheville, puis monte jusqu'à ses côtes.

Vide. Imaginé un enfant qui vient de naitre, qui doit tout apprendre seul. Sans personne pour l'aider et sans objectif à atteindre. Une machine, qui pour survivre doit s'adapter a son environnement sans savoir vraiment ce qu'elle fait. Néanmoins, il sait ce qui est juste, ce qui est mal. Se fixant ses propres règles. On peut appeler ça le courage, que de savoir cela en naissant. Oui, avoir la force de survivre. Utopie est un enfant, mais un enfant courageux. Il a beau ne rien savoir de la vie, il sait ce qu'il doit en faire. Un instinct, c'est comme ça que vous appelleriez cette chose, nous appeler ions ça plutôt de l'intelligence.

Vous savez ce que font les premières secondes d'une vie ? On se demande ce qu'on est, à quoi on sert. On ne sait rien.

Je sens mon corps. Je sens ce liquide frôler ma peau, comme les bras d'un parent bienveillant. Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que je sens tout ça ? Où-suis je ? Ces sentiments, ces impressions me sont familiers. Mais si lointain .... De l'air. J'ai besoin d'air. Mes poumons éclatent ! J'éclate alors cette prison si chaleureuse, pour m'ouvrir à ce monde hostile. La lumière éclate mes yeux, je me roule en boule sous la douleur. J'ouvre les yeux petits a petits, les ouvrant, les fermant, jusqu'à qu'ils s'habituent a la lumière environnantes . Trop lumineux, beaucoup trop lumineux a mon gout. Les décors me dégoutent, toute cette lumière, toute ces couleurs... Cela me répugne. N'aurais-je pas pu naitre dans un endroit plus ... moins beau ? Je me lève, regarde les environs. On dirait une chaine de montagne. Si je ne fais pas attention, je vais tomber facilement. Je lève les yeux au ciels de frustration, puis l'aperçoit. Bête majestueuse, se faufilant entre les pics qui se fondent dans les nuages. Je la connais. Je sais qui elle est. Je sais son nom. Je connais sa puissance. Elle se niche sur la roche devant moi, me fixe. D'un regard, elle me fait comprendre, qui je suis. Utopie. Ce que je suis. Démon. Puis elle s'en va. J'ai peur. Très peur. Je reporte mon attention sur la coquille éclatée, voyant mon reflet dedans, me trouvant ridicule ainsi nu, puis aperçoit une tunique de coton bleu pâle dedans. Je l'enfile sans attendre, de peur que le monstre majestueux revienne. Simple formalité, puis sent mes yeux éclaté une seconde fois, sous la lumière qu'émet le joyaux. Je me jette au sol roule sur moi en attrapant la pierre et la mettant dans une de mes poches.

Je ne vous ai pas dis que je suis idiot ? Non, vraiment ? Dommage.

Je ne fais jamais attention à ce qui m'entoure, et c'est vraiment dommage, étant donné l'endroit ou je suis. Je glisse sur le côté, tombant dans le vide tel un vulgaire insecte. Au bout de quelque seconde, mes mains arrivent a saisir la paroi rocheuse. D'habitude lisse, elle a fourni un creux. Mais je suis toujours trop loin du sol. Mes mains me font mal. Je sens le sang couler le long de ma main.
-M...
Je tombe et m'écrase au sol.

: [Emportés par une psychopathe]
: Utopie, Seul, Abhorrere.
: Grâce a une psychopathe
: Je pense donc je suis ! Je l'aime bien :-)
: Nop