Trèv'Hulg. [Premier Event]

Trop... trop de choses se produisaient à la fois. Utopie s'était cogné contre un mur et était parti, Kamyu avait donné de la viande à la petite, Chronos avait débarqué d'on ne sait où. Et la petite... elle semblait aller mal. Très mal. Beaucoup trop mal pour que ce soit bon signe, je pense. Et kamyu n'avait pas l'air bien non plus. C'est pourquoi je m'étais penché vers elle, ma main posée sur son épaule, et lui lui avais murmuré quelque chose.

Kamyu:

Kazemi était vraiment en train de perdre la tête, et Kamyu n'allait pas bien du tout. Je me devais de l'aider. Visiblement, quelque chose allait se produire. La petite prit la parole.

J'aurais aimé vous en apprendre plus, mais le temps nous manque. Nous reprendront la leçon plus tard.

A ce moment là, une seule chose me vint en tête. "Merde", rien de plus, rien de moins. A priori, cette petite était une personne importante pour nous. Très importante. Et si elle disait que le temps nous manquait. Que voulait-elle nous apprendre de plus?

Je vais avoir besoin de vous maintenant. Voyez ce qui ce passe non loin ? Vous l'entendez non ?

J'étais de plus en plus inquiet. Quelque chose arrivait. Quelque chose de mauvais. Mais quoi? Que pouvait-il y avoir d'aussi grave?

Ce sont des dragons. Devenus fous. Ne les laissez pas plus longtemps que ça attaquer la ville.


Merde merde merde! Des dragons arrivaient! Et en plus, ils étaient fous! Que pouvions nous faire contre cela? Mais... c'est quoi, un dragon? On ne pourrait sans doute rien faire. Rien du tout. A peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle s'éclipsa. Rapidement, elle disparut de mon champ de vision. Je me pencha alors vers Morghhur et lui murmura quelques mots.

Morghhur:

Pourquoi... Pourquoi je lui avais demandé ça à lui? Pourquoi pensais-je que lui, il aurait une idée? Pourquoi cet inconnu aurait-il plus de chances que les autres de comprendre? Je regardai Miu et vis qu'elle tremblait. Sans doute était-ce du à la peur. Je m'approchai d'elle, la pris dans mes bras, et lui parlai à l'oreille.

Miu:

Je ne pouvais pas définir ce que je ressentais à ce moment là, je ne savais pas comment appeler cela. De la peur, mais aussi quelque chose d'autre, lorsque Miu était dans mes bras... Puis je jeta un œil à Chronos.

Et toi, une idée?

Je le jaugeai, le fixai, attendant une quelconque réaction de sa part, le moindre mouvement de cil, observant la moindre de ses respirations. Le pauvre arrivait à peine qu'il arrivait un danger. Qu'allait-il se passer par la suite? Je l'ignorais. Seul le temps pouvait nous le dire. Je paniquais... sans savoir ce qu'il se passait réellement.

Accroupi dans le noir, j’attendais. Cet endroit, petite ruelle sombre pavée de pierres humides et remplie de rats vagabonds, était devenu mon sanctuaire de quelques instants, il acceptait mes larmes comme autant de vieilles amies absentes depuis trop longtemps. Il ne me restait que des sentiments tenaces, quelques habits de voyages et ma pierre. Il ne me restait rien. Mon staïpil, comme à son habitude niché sur mon épaule, respirait lentement les yeux clos, absent de toute les idioties de ce monde. Je contemplai la lumière pâle et tamisée qui émanait de ma gemme, sa douce lueur éclaircissait l’obscurité ambiante et réchauffait mon cœur. Mes doigts blanchirent en serrant l’objet. C’était certain, quelque chose d’autre qu’un éclat émanait de cette pierre, m’irradiant d’un calme profond et nouveau, me purgeant de la tristesse, de la colère et de la haine. Je renaissais peu à peu au contact de cette pierre que j’avais si souvent haï pour son inutilité. Alors enfin, quand tout mon être était enfin neutre, je me relevai et rangeai la pierre. C’en était fini de mon moi d’avant, de celui qui frappe tout à tout va, de celui qui ne réfléchit pas, de celui faible et inconscient, aujourd’hui, je deviens meilleur, j’abandonne mes vices. Mon compagnon tourna soudainement la tête et grogna, des cris fusèrent en tous sens, un hurlement roque et déchirant fendit le tumulte. Quand je sortis de la ruelle, précipité par les événements soudains, je fus accueilli par une foule courante et sanglotante. Des flammes embrasèrent le ciel plus loin, une fumée opaque les accompagnait. Je me frayai un chemin à travers la tourmente humaine, traversant à contre-courant le flot de vieilles tonitruantes, de gamins braillant vers leurs parents sourds et muets, j’avançais vers ce qu’ils fuyaient. Tous ces gens avaient peur, ils se bousculaient tous, chacun pour sa peau, ils n’éprouvaient plus aucune compassion pour les autres, et c’est quand je vis ces monstres que je compris qu’ils avaient bien agis. Plusieurs bêtes énormes et écaillées, ailées et brûlantes, plusieurs aberrations dans la paix de l’endroit, plusieurs bêtes comme celle que j’avais vue à ma naissance. Elles… Des horreurs, des monstres ! Que faisaient-elles ici ?... Pourquoi saccager l’endroit ? Tout brûlait, comme cette fois-là avec Redstorm, mais c’était différent, cette fois ci, le feu venait de ces choses. Ces choses que j’allais détruire. On ne repend pas le chaos s’en se reprendre ses fruits dans la face.

Je m’élançai vers l’ennemi.

- Tant pis, je changerai demain…

[Quoi ? Y a pas de contenu pour vous ? Vous avez déjà bien assez avec les posts précédents ! Quoi ? Il resterait des fautes ? Ah, tant pis, vous frapperez Kamyu.]

Après que je me sois interposée entre Utopie et la petite,plus personne ne bougeait,comme je l'avais espéré. Mais je vis Redstorm,du coin de l'oeil,qui levait son arc en direction d'Utopie.

"Tu vas trop loin, Utopie. Lève toi, s'il te plaît, et laisse cette fillette tranquille. Et toi, petite, veux-tu bien nous rendre ce que tu nous a pris, s'il te plaît ?"


Non,pas les armes,pas maintenant. La petite avait volé les armes d'Utopie et Redstorm,mais paradoxalement ça n'a fait qu'engendrer de la violence. C'était idiot. Au lieu de régler le problème,ça en créait un autre,et on n'en n'avait pas vraiment besoin en ce moment. Redstorm semblait avoir lu dans mes pensées,puisqu'il rangea son arc.

 "Chaque fois que je te vois, tu n'es que violence et haine. Utopie, je t'en prie... N'es-tu pas curieux de savoir pourquoi tu es? Penses-tu que c'est en cognant tout ce qui bouge ou tout ce qui te contrarie que tu comprendras? Laisse cette petite. Viens me cogner moi si tu veux, je m'en fiche, mais laisse les habitants de cette ville en dehors de tout ça. Laisse cette petite. Je veux comprendre ce monde. Je veux savoir pourquoi je suis ici. Et toi, tu nous attires des ennuis.Regarde, tout ce monde qui nous observe. Nous passons pour des sauvages à cause de toi, pour des barbares! Ressaisis toi, et sois curieux! Apprend, vis, ne sois pas aussi violent! Cherche, comprends, grandis."

Après ces paroles,Utopie regarda Redstorm avec haine. Il serrait les poings.Redstorm fit signe au groupe de s'écarter,mais je ne bougeai pas. S'il arrivait quelque chose,je voulais pouvoir l'arrêter.Soudain Utopie bougea. Je pensais qu'il allait frapper Redstorm,mais,au lieu de ça,il se mit à frapper violemment sa tête dans un mur,comme s'il était devenu fou. Je voulais l'arrêter,mais je n'arrivais pas à bouger,trop intriguée par la situation. Soudain,il s'arrêta et prit la parole :"Désolé pour ça. Désolé pour tout. Je… La part de ténèbres que j’ai en moi, qu’on a en nous tous… Prend le dessus un peu plus chaque jour. Je dois m’éloigner de vous tous. Combattre moi-même l’obscur nuage qui m’habite et trouver l’équilibre. Toi tu l’as Redstorm… Pas vrai ? Tu vois de quoi je parle hein ?... Le mal a besoin du bien pour exister. Sans bien, à quoi bon être mauvais ? Et l’inverse fonctionne aussi. Tu veux bien être ma lumière ? Pour quand je repasserai du mauvais côté ?... Et toi petite… Tiens, ma viande. Et tant qu’on y est, prends ça. Tu en auras plus l’utilité que moi, je crois." Il déposa ses armes restants au pieds de la petite et partit au loin sans dire un mot. La scène qui venait de se dérouler me laissa sans voix. Kamyu avait tendu un bras,sûrement pour l'empêcher de partir. Mais il avait déjà disparu. Puis,elle vint près de la petite fille pour lui donner quelque chose. Cette dernière sourit et posa les armes au sol.Quelques instants plus tard,Kamyu tituba et se tenait la tête. Elle semblait souffrir. Utopie,et maintenant elle... Je ne comprenais rien. Kamyu tomba,je la rattrapai de justesse . Elle murmura quelque chose que je ne compris pas,tandis que son compagnon ailé semblait essayer de la relever.
Soudain,une voix inconnue se fit entendre :
 -"Comment ça va ? Ça faisait longtemps."
C'était un démon plutôt imposant. Il n'avait pas l'air de se douter de quoi que ce soit. Il descendit de l'animal sur lequel il était,puis reprit la parole :
"Vous avez rencontré de nouveau comp..."
Il s'interrompit dans sa phrase en voyant Kamyu. Sûrement une de ses connaissances ?
"Au fait, je ne me suis pas présenté, je me nomme Chronos et voici ma monture Phil. Bon alors je connais Kamyu, Redstorm, mais vous trois qui êtes vous ? Et surtout comment vous êtes vous rencontrés ?"


Je ne répondis pas. Trop de choses s'étaient passées pendant les dernières minutes. Le départ d'Utopie,devenu à moitié fou,Kamyu qui perdait connaissance et l'arrivée de ce démon,Chronos. J'étais perdue. Je levai la tête au ciel. Des ombres passèrent furtivement. J'entendais des cris au loin.
Quelque chose s'échappait des maisons,des..."flammes ?" et la petite fille avait changé d'apparence. Elle était devenue une femme adulte. Elle parla :
"J'aurais aimé vous en apprendre plus, mais le temps nous manque. Nous reprendront la leçon plus tard. Je vais avoir besoin de vous maintenant. Voyez ce qui ce passe non loin ? Vous l'entendez non ? Ce sont des dragons. Devenus fous. Ne les laissez pas plus longtemps que ça attaquer la ville."
 Puis elle partit,laissant les armes au sol. Qui était-elle vraiment ? Pourquoi était-elle partie,alors que la ville était en danger ?Je tremblais. Tout allait beaucoup trop vite pour moi. Trop d'événements  incompréhensibles s'étaient accumulés.Redstorm me prit dans ses bras et me chuchota quelque chose à l'oreille :
-"Miu... J'ai peur. Qu'est-ce qu'on va faire ? Je... je resterai avec toi jusqu'au bout, quoi qu'il arrive... Je tiens énormément à toi... Et je veux pas te perdre..."
"Je ne sais pas non plus,je suis perdue. La seule chose que je sais,c'est qu'on va être obligés d'affronter ces créatures."

Le bruit était réellement intense maintenant. comment cela avait commencé ? Tout d'abord il y'avait ce groupe, ces personnes. J'avais déjà précisé que je les avais suivies à travers les ruelles dans leur folle cavalcade pour retrouver la petite fille qui leur avait subtilisé leurs biens.
Oui, cette même petite fille à qui je venais de poser une question, question qui avait été éclipsée par ce bruit.

Alors la petite fille devint quelqu'un d'autre, et surpris, j'écoutais avec la plus grande attention ce qu'elle allait dire. Cet être était surprenant.
"J'aurais aimé vous en apprendre plus, mais le temps nous manque. Nous reprendront la leçon plus tard"

Une leçon, un apprentissage ? Sûrement quelque chose en rapport avec les bruits provenant des rues de la ville.
" Je vais avoir besoin de vous maintenant. Voyez ce qui ce passe non loin ? Vous l'entendez non ? Ce sont des dragons. Devenus fous. Ne les laissez pas plus longtemps que ça attaquer la ville."

Dra-gon ? Cela ne me disait rien. Je comprenais cependant qu'elle avait besoin d'aide pour chasser des dra-gons. Et vu comme elle en parlait ... "Attaquer la ville", cela devait être d'une taille conséquente.
Nous venions à peine de la rencontrer et elle nous donnait déjà des ordres, et qui plus est, des ordres dangereux.
Heureusement, je n'étais pas le seul dans ce groupe, et même si ma partie animale aurait pu prendre le dessus et me donner l'envie d'engager le combat , je me doutais que mes compagnons seraient plus à même de raisonner et trouveraient tout à fait déraisonnable le fait de ....
Alors que mes pensées s'égaraient, je voyais maintenant l'elfe partir après qu'il m'eus murmuré quelques mots, mots que j'étais bien trop absorbé pour avoir compris. Il ne partais pas, il se jetais dans la bataille ! Cet idiot, ou plutôt ces idiots, car je remarquait également que l'agresseur de murs était partit également défier la menace inconnu, obéissaient aveuglément à une inconnue qui, un instant plus tôt les dévalisaient.
Ce groupe était, pour le moins surprenant.

Bon bah je crois que pour l'option pacifique, c'est trop tard.

Je décidait néanmoins de trouver un autre passage pour attaquer les dra-gons, il valait mieux les surprendre à la faveur d'une ruelle sombre ou les attaquer sur des fronts différents. Si ils pouvaient détruire une ville , nul doute qu'ils nous mettraient en charpie si nous nous risquions à les attaquer tête baissée. Il valait mieux jouer sur tous les tableaux pour avoir une chance de s'en sortir.

Tremblez, pauvres mortels. De ma volonté dépend vos destins. Entre mes mains se trouve la clef de votre survie. Courrez, dansez, battez-vous. Faites votre possible pour survivre, car mon nom en ce jour est Colère. Six âmes sont présentes ici. Ne pensez pas pouvoir jouer allégrement, la plume légère et sans crainte aucune. Bientôt, je vous présenterai un avant-goût de la signification du mot « enfer » pour vous. Préparez vos âmes à crier, vos bouches pâteuses emplies du goût du sang à vous mordre pour ne pas défaillir. Il vous faudra bien ça. Six âmes vous êtes, six âmes vous devrez affronter.


De la fumée, des flammes. Elles commencent à se dresser au loin, vous les voyez alors que vous errez dans ces ruelles sombres. Utopie, jeune Démon irréfléchi, tu t'élances vers l'ennemi. Tu parviendras à t'approcher de son flanc et à lui asséner un coup avant qu'il ne prête attention à ta présence. Tire un dé de 6 et tu sauras qui tu affronteras. Tu n'es pas obligé de faire un post pour cela.
Redstorm, toi qui essayes de rejoindre Utopie, tu n'y parviendras pas nécessairement. Tire un dé de 6. Si ton résultat est le même que celui de ton partenaire, tu feras face avec lui. Sinon, il te faudra affronter un autre ennemi, avant qu'il ne soit trop tard... Une fois encore, le post n'est pas obligatoire tout de suite.
Morghhur, toi qui cherches à attaquer plus discrètement en empruntant un autre chemin, une immense créature se pose sur les toits non loin devant toi et te regarde d'un air mauvais. Tire un dé de 6, afin que ton adversaire soit désigné. Une fois encore, tu n'es pas tenu de poster.



Des cris. Perçants. Des cris de peur. Des cris de terreur. Un bruit sourd, des hurlements de douleur. Le sang qui gicle et des os qui se brisent hors de votre vue. La foule arrive, et elle est paniquée. Restez sur son chemin, et seule la mort vous attend.
Miu, il te faudra t'éloigner de cet endroit. Pas certaine de pouvoir utiliser tes ailes, la fuite par les airs t'es impossible. En t'enfonçant dans l'une des ruelles, tu finiras par tomber sur l'un de tes ennemis. Tire un dé de 6.
Kamyu, si tu restes toi aussi ici, c'est écrasée que tu finiras. Si elle t'affaiblis, tu parviendras cependant à surmonter suffisamment la douleur pour pouvoir te sortir de là. Tire un dé 6, car nul ne sera épargné.
Chronos, fais ce que bon te semble. Rejoins tes compagnons, et tire un dé 6.



L'ordre des tours n'est pas indiqué. Postez rapidement afin de savoir à quoi vous avez affaire, et avec qui. Faire un post n'est pas forcément nécessaire tant que vous ignorez à quoi vous faites face. Dorénavant, si vous tardez trop à poster vos réponses, il se pourrait que vous receviez un méchant coup de patte.. A vos risques et périls !

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'Dé 6' : 5

Le membre 'Morghhur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6' : 6

Jeune Démon impétueux, tu te retrouves face à une créature de bien cinq mètres et demi de long. Un corps plus fin à ce à quoi tu t'attendais. Recouverte d'écailles, cette créature possède deux ailes et deux pattes. En lui portant ton coup, qui ne lui fera pas grand mal, tu remarqueras que le « dragon » auquel tu fais face n'a pas de pattes arrières. Il s'agit d'une vouivre. Son corps recouvert d'écaille est de couleur violette (cette couleur-là, pour plus de précision). La créature se maintient dans les airs peu au dessus des toits, ce qui t'a permis de sauter et de l'atteindre. La vouivre tourne la tête et te regarde. Ses yeux te glacent le sang. Ses yeux également sont violets. Mais ce qui t'as effrayé n'est pas leur couleur. Ces yeux n'ont pas de pupilles. Il s'agit de globes violets, luisant d'une lueur que tu ne connais pas. Il te faudra l'affronter, ou bien fuir.


Petite Tengû agile, tu te retrouves toi aussi face à une vouivre. Mesurant presque six mètres de long, elle agite ses puissantes ailes et balaie quelques maisons en face d'elle. De la même couleur que celle qu'affronte Utopie, ailleurs, Tu ne vois pas tout de suite ses yeux, mais lorsque tu plongeras ton regard dans le sien, tu resteras probablement paralysée plusieurs secondes. Après tout, tu t'es habituée à la présence de Derath, ton fauve, et l'atmosphère dégagée par la vouivre n'est en rien semblable. Par ailleurs, comme ses compères, ses pattes avant laissent paraître leur musculature et sont ornées de serres aiguisées. Ton agilité n'est qu'une pièce essentielle à ta survie face à cette vouivre.


Yokaï des Illusions, tu te retrouveras face à une créature au corps aussi imposant que celui des dragons. En guise de bras, il n'a que ses ailes. Ses pattes arrières sont assez puissantes pour supporter ce qui pourrait s'apparenter à une course sans trop se fatiguer. Une griffe au niveau de l'articulation de ses ailes lui permet de agripper sans plus de problème à un mur ou quoi que ce soit d'autre. Son corps est recouvert d'écailles de couleur verte. Son regard est tout aussi violet que ceux des vouivres, et ses yeux n'ont pas plus de pupilles. C'est face à une wyverne que tu te trouves. Tu peux ressentir sa Présence, une étrange dualité. Ou plutôt.. N'est-ce pas « ses » Présences ?


Démon utopiste, tu te retrouveras face à une vouivre. Et si tu arrives assez rapidement, tu verras peut-être Utopie retomber. Tu arrives face à la créature, qui n'oublie pas de te remarquer. Tu devras lui faire face avec ton compère


Jeune elfe insouciant, alors que tu tentes de rejoindre Utopie, tu réussis de justesse à éviter un coup de queue bien placé, même s'il ne t'était pas nécessairement destiné. Une immense créature violette de bien six mètres de long, semblable à celles qui font face à Utopie et à Miu, si ce n'est qu'elle semble plus imposante. Par soucis de répétitions, regarde plus haut pour plus de détails sur ton adversaire.



Humain solitaire, non loin devant toi, détruisant une partie des bâtisses, se pose un dragon couvert de rouges écailles. Immense reptile dôté d'ailes, il mesure cinq mètres de long. Ses serres menaçantes sont bien en évidence sur le rebord des toits. Son regard est violet, dénudé de pupille. D'où tu es, tu sens le souffle chaud qui s'échappe de ses nasaux. Il tourne la tête et crache un jet de flamme sur une rangée de bâtisse non-loin. Tu entends des cris et l'odeur de la chair brûlée parviendra bientôt à tes narines.

Alors que je cherchais un passage pour attaquer ces créatures par derrière, le bruit devenait de plus en plus fort, et , au détour d'une petite rue, j'aperçus enfin nos assaillants.
Une immense forme se dressait, fière et puissante, sur le toit d'une masure de bonne taille. Des larges écailles composaient son corps, et son regard était intense, je compris tout de suite que je ne pourrais éviter l'affrontement. Son apparence ne me laissais pas de doutes non plus sur le fait que mon arme serait dérisoire face à lui. Ces écailles pourraient surement dévier n'importe quel coup, à moins de l'asséner avec une force surhumaine, penser pouvoir percer une ligne de défense si resserrée ... Cela serait pure folie, et j'avais décidé de ne pas mourir aujourd'hui.
Il me regarda alors, et un jet de flamme ne fit que confirmer mes doutes, le combat au corps à corps ne faisait pas partie des options judicieuses.
Mais alors comment allais-je faire ? Je ne pouvait l'approcher et je ne pouvais pas non plus fuir, il m'aurait rattrapé en quelques battements de ses puissantes ailes si j'essayais.
Je commençais à paniquer, cette créature était si grande si.... Grande ? Voila son point faible, nous étions dans une ville, faite de ruelles et de passages étroits. Je pourrais peut être me débrouiller pour l'attirer dans un passage assez étroit pour le coincer et le défaire. Je me mis en quête d'un passage tel, et je remarquais rapidement un petit boyau qui était constitué d'habitations modestes. La plupart ne possédant que des poutres en bois pour les soutenir, elles avaient l'air assez fragiles, c'était l'endroit rêvé.
Je me baissais et pris la plus grosse pierre que je pu trouver. Je testais son poids en faisant avec quelques jongles de ma main droite, puis me tournais vers la bête en hurlant:

Hey, sac à fiente, arrête de gueuler comme ça tu pues d'la gueule !

A ces paroles, je lançais la pierre de toutes mes forces et lorsque je me rendis compte que j'avais bien visé, je pris mes jambes à mon cou et commença à sprinter vers la ruelle, et croisant les doigts pour que ce monstre me suive.

Utopie, tu parviendras à sortir de la vue de la vouivre et à t'enfoncer dans les rues. Tu tomberas nez à nez avec une wyverne, tu remarqueras également que Kamyu est là.

Mal. J'avais vraiment mal. Trop de monde. Trop de Présences. Trop de panique. Trop de peur. C'était tout ce que j'arrivais à penser. Toute cette énergie, je... Rien à quoi se raccrocher. Même la Présence de Kazemi se noyait dans cette vague de terreur, qui commençait à me gagner moi aussi, peu à peu. Alors, quand une main se posa sur mon épaule et que quelques mots se frayèrent difficilement un chemin jusqu'à mon esprit, sans y laisser leur marque, je ne parvins pas même à m'y accrocher.

- Kamyu, ça va pas? T'inquiète pas, ça va aller, je suis là... Je te protégerais. J'essaierais. Mais ressaisis-toi, je t'en supplie... Aides-nous.

Je rouvris les yeux avec difficulté, essayant tant de bien que de mal de les garder ouvert et de regarder le groupe. Ce que je vis me suffit à faire un rapprochement. Cette Présence.. Celle qui me semblait, d'une certaine façon, familière. Elle l'était. C'était la Présence de cette femme, ce jour-là dans la forêt... Mais ce qui m'avais alors paru puissant ne me paraissait désormais pas plus puissant que la Présence d'une autre personne ici. Elle déclara quelque chose.

«  J'aurais aimé vous en apprendre plus, mais le temps nous manque. Nous reprendront la leçon plus tard. Je vais avoir besoin de vous maintenant. Voyez ce qui ce passe non loin ? Vous l'entendez non ? Ce sont des dragons. Devenus fous. Ne les laissez pas plus longtemps que ça attaquer la ville. »

Elle s'éloigna. Incapable de les garder ouverts plus longtemps, je laissai mes yeux se fermer, une nouvelle fois. La douleur était toujours là. Toujours aussi présente. C'était comme si mon crâne allait exploser à cause de toutes ces Présences. Elles.. Se rapprochaient ? Si je restais ici.. Kazemi se fit plus insistante. Avec difficulté, j'ouvris mes Ailes, et me mis à les agiter. Battre des Ailes. Décoller. M'envoler.. Et me poser sur le toit. J'aurais du mal à faire plus, avec cette migraine...
Puis, la foule passa, la foule cria. Heureusement pour nos affaires, pas là où nous nous étions arrêté, mais pas très loin. Ils se mirent à crier, me perçant les tympans. Je regardai dans leur direction, arrivant désormais à peu près à garder les yeux ouverts. Quelqu'un pointait quelque chose du doigt, puis la foule repartit dans une autre direction. Je suivis du regard la direction indiquée par le doigt. Une sorte de lézard gigantesque de bien six mètres de long volait presque au ras des toits. Recouvert d'une armure d'écailles vertes, il ne possédait en revanche que deux pattes. Une griffe, au niveau de l'articulation de ses ailes, ne me présageait rien d'agréable.
Le temps d'un instant, nos regards se croisèrent. Et mon sang se gela. Je ressentais à présent pleinement sa Présence. Ces yeux.. D'un violet sinistre, sans pupille.. Pouvaient-ils encore voir quoi que ce soit ? Ils brillaient d'une lueur malsaine, aussi malsaine que... J'eu soudainement froid. Je resserai mes Ailes autour de moi. Cette Présence.. Tant de malveillance... Je n'avais jamais rien ressenti de pareille, et espérait ne pas avoir à ressentir ça une nouvelle fois. Malgré tout, il y avait quelque chose d'autre.. Quelque chose de plus doux, d'apaisant, peut-être. Mais cette faible Présence me paraissait écrasée, enchaînée par cette aura de malveillance. Tremblante, je me relevai. Une sensation désagréable, là, dans mon ventre, dans ma gorge.. Qu'était-ce ? Je.. Je devais faire quelque chose. Que cette Présence désagréable disparaisse.

La wyverne donna un coup de queue, envoyant voler quelques retardataires qui allèrent s'écraser contre un mur, plusieurs mètres plus loin.
- A.. Arrête ça !!
Je dépliai mes Ailes et me jetai sur la créature, avec l'intention de m'accrocher à son cou, à sa tête ou à quelque chose comme ça.

Redstorm me lâcha. Il avait un sourire satisfait sur le visage. Il semblait être content de devoir se battre contre des créatures énormes. Il s'éloigna un peu,et s'adressa au groupe :
"A priori, on n'a pas le choix. L'union fait la force, et je pense qu'Utopie doit déjà être en route, ça m'étonnerait pas de lui. Faites ce que vous voulez, pour ma part, j'y vais."
Il partit et disparut en quelques secondes seulement.
Soudain,des cris se firent entendre : une foule d'humains arrivait en criant comme des détraqués. Certains d'entre eux tombaient à force de courir et se faisaient piétiner par leurs semblables,trop occupés à sauver leur peau pour se préoccuper des autres. Quelles misérables créatures...
Notre petit groupe était maintenant séparé,car chacun d'entre nous a dû partir quelque part pour ne pas se faire écraser par ces stupides humains. Pour ma part,j'étais toujours avec Derath,mais dans une petite rue. Cette rue débouchait sur une rue beaucoup plus large. Et ce que j'y vis me terrifia.
Une bête énorme qui me faisait un peu penser à la créature que j'avais vu à la sortie de mon oeuf. Sauf que celle-ci était effrayante. Elle n'avait que deux pattes et avait une couleur que je n'avais jamais vu avant. Lorsqu'elle battait ses ailes,les bâtiments autour s'écroulaient.
La créature me regarda. Ses yeux étaient de la même couleur que sa peau et n'avaient pas de pupilles. J'eus l'impression que mon coeur avait cessé de battre tellement j'avais peur.
Je courus à toute vitesse pour me cacher dans la petite ruelle le temps de trouver quoi faire. Sincèrement,je ne pouvais pas battre ce truc à moi toute seule,ça faisait au moins quatre fois ma taille !
Il lui suffisait d'un coup pour me tuer. Mais si je ne fais rien,elle s'en prendra aux autres. Les habitants, ce n'est pas très grave,ils ne méritent que ça,mais pour ce qui est de mes compagnons,je ne la laisserai pas les approcher. Je l'entendais se rapprocher. Ses pas étaient lourds et bruyants. Je repris mon souffle ; il fallait que j'aille la tuer. Je sortis de ma cachette en dégainant ma rapière.
J'étais à nouveau face à la bête. Elle essaya de me donner un coup de queue. Je réussis à couper le bout de celle-ci avec ma rapière,ce qui lui arracha un cri de douleur.
Elle balança de nouveau sa queue. Cette fois-ci,je me la pris de plein fouet et atterris dans les décombres des bâtiments. La bête s'avance vers moi. C'est la fin pour moi.

Farouche humain, tes insultes et la pierre ont eu l'effet escompté. Le Dragon qui te fait face a prit la mouche. Il te suit. Il enfonce sa tête dans les ruelles et cherche à te happer. Heureusement pour toi, les bâtisses le ralentiront, te sauvant d'une mort atroce. En revanche, les constructions ici sont fragiles, et les épaules du Dragon rouge parviennent sans mal à les détruire. Les décombres et bâtisses encore intactes gênent quelque peu le Dragon, mais ne l'empêchent en rien de se mouvoir. Il semble prendre une bouffée d'air, gueule dans ta direction.

Jeune Tengû, la créature place sa tête à quelques dizaines de centimètres de toi et ouvre la gueule. Elle s'apprête à cracher quelque chose. Tu as quelques secondes pour réagir.

Elfe imprudent, la vouivre te regarde quelques instants, se demandant ce qui a effleuré son crâne. Elle se retourne, agite ses ailes. La bourrasque créée te déstabilise quelque peu. Devant un être si insignifiant, elle abat négligemment l'une de ses pattes à l'endroit où tu te trouves.

L'énorme créature s'approcha très près de moi,trop près. Son souffle soulevait mes cheveux et mon écharpe. Sa tête était à quelques centimètres de la mienne. La bête commença à ouvrir la bouche,cela ne me disait rien de bon. Je réussis à rouler sur le côté pour m'échapper,juste avant que le dragon ne crache ses flammes. J'avais échappé de justesse à la mort.
Derath était visiblement furieux contre la bête. Je ne l'avais pas vu comme ça depuis un moment... Il poussa un puissant rugissement avant de bondir sur la tête du dragon. Il lui infligeait des morsures ainsi que de multiples griffures ; il réussit même à crever l'oeil gauche de la bête.
Celle-ci éjecta Derath d'un violent mouvement de tête,accompagné d'un terrible hurlement qui me glaça le sang. Heureusement,Derath n'avait pas été blessé par ce mouvement,il avait juste une envie encore plus forte de se battre contre le dragon.
L'attention de la bête était maintenant portée sur Derath. Il était hors de question qu'elle le touche. Je préfère être blessé que voir Derath blessé. Elle s'approchait de plus en plus de lui. Allait-elle lui cracher du feu dessus ? Je n'attendis pas de savoir la réponse. Je profitais que la bête ne me regarde pas pour lui planter ma rapière dans l'une de ses pattes,puis la retira d'un coup sec. La bête tourna de nouveau sa tête vers moi,avec un air agressif. Son oeil crevé lui donnait un aspect encore plus terrifiant.
"Je n'aime vraiment pas ta façon de me regarder..." dis-je à la bête en lui crevant le deuxième oeil avec ma dague.

Alors que je m'élançais dans les étroites ruelles, la bête me suivit, faisant fi de prudence et d'intelligence, ce qui m'arrangeais bien d'ailleurs.
Je parcourais quelques centaines de mètres avant de bifurquer une fois à droite puis une fois a gauche.
Alors je me retournais, triomphant, m'attendant à voir un mastodonte immobilisé, malheureusement, les bâtisses n'étaient pas assez solides pour arrêter la folle course de cet imposant reptile.
Je commençais à paniquer alors que la bête écumait de rage. Elle commençait à ouvrir la bouche et je vis ses poumons se gonfler.
J'eus le réflexe de me mettre dans une petite alcôve que formait l'angle d'une rue alors qu'un souffle brûlant déferlait sur les pavés, calcinant les toitures et les fondations, embrasant les rues et, la température augmentait autour de moi de façon insoutenable.
Cette bête était bien trop puissante, mais je en pourrai la semer.
J'attendis que le souffle commence à se résorber pour prendre la décision la plus stupide de ma vie : me faire dévorer.
Alors que le jet de flamme commençait à décliner, je le suivis, m'élançant à la limite des flammes, et sautant dans la gueule du monstre, je m'évertuais à me tenir à distance des crocs.
Alors, de toute mes forces, j'enfonçais mon épée dans le palais de la créature, espérant ainsi remonter dans son crâne, du moins, assez pour que la bête soit affaiblie.
Je laissait au même moment ma part animale me dominer, enfonçant mes griffes dans la langue du dragon pour ne pas perdre l'équilibre, lacérant cette dernière de larges coups de dents.
Alors, la bête ouvrit la gueule pour hurler, et je me précipitais au dehors.
La chute qui s'ensuivit fut longue, trop longue. J'entendis un craquement sec au niveau de ma jambe gauche, suivi d'un hurlement qui sortais de ma gueule, un long cri lupin, et je luttais de toute mes forces pour ne pas perdre conscience.
Le gigantesque ennemi saignait maintenant de manière abondante, mais il lui restait apparemment assez de force pour se jeter sur moi.
Un souffle de vent me projeta contre le mur d'une maison alors que le coup de patte me ratais de quelques millimètres et une de mes côte rejoignit ma jambe gauche dans la longue et lancinante farandole de la douleur.
J'arrivais dans un dernier effort à me trainer dans un recoin sombre d'une ruelle voisine et priais pour que la bête ne me suive pas.
Peut être ne l'avais-je pas blessé assez pour qu'elle me craigne. En tout cas, le combat était fini pour moi, en espérant que ma vie elle, ne le serait pas.

Redstorm, tu parviens à attirer la vouivre. Tu tombes nez à nez sur la wyverne que combattent Utopie et Kamyu, pendant que le Démon effectue son action qu'il n'a toujours pas posté.. Il peut le prendre en compte pour écrire son poste. La vouivre heurte légèrement la wyverne, ne parvenant pas à s'arrêter à temps. Cette dernière gronde, mais ne fait rien de plus. Vous êtes désormais trois contre deux adversaires.

Miu, alors que tu lui crèves l'oeil, tu as à peine le temps de retirer ta dague que tu te sens décoller. La vouivre s'envole, créant quelques bourrasques à l'aide de ses ailes.

Morghhur, tu sentiras une langue de feu te frôler. Le dragon hurle et crache une nouvelle fois ses flammes avant de t'envoler. Tu as perdu ton épée dans la bataille. Tu peux rester ici quelques minutes, mais tu devras rapidement te traîner hors de là si tu ne veux pas finir cramé.

Miu et Morghhur, relancez un dé de 6. Si vous tombez sur 1 ou 6, éditez de façon à relancer une nouvelle fois le dé.