QUÊTE - Au fil de l'épée [Morghhur - Grave]

Vous êtes deux, dos à dos. Un homme et une femme. L'un vêtu de peaux de bêtes, l'autre vêtue de manière plus "correcte". L'un a une épée d'argent, l'autre une hache. Vous êtes dans une immense pièce de marbre noir. Le plafond est plusieurs mètres au dessus de vous, il vous serait impossible de l'atteindre, et toute issue semble bloquée. Vous ne savez ni pourquoi vous êtes ici ni depuis combien de temps vous l'êtes, mais vous n'allez pas avoir le temps de vous en soucier. L'odeur du sang et de la mort est présent dans vos narines depuis un moment. Il semble que vous soyez au centre de la pièce, il n'y a aucun mur pour vous aider. Il vous faudra à présent survivre à la dizaine de gobelins qui arrivent sur vous, en prenant garde de ne pas déraper sur l'une des nombreuses flaques de sang, au sol.

Lancez un dé à chaque action. Pas de restriction sur les lignes, à partir du moment où vos actions sont suffisamment précises. Bon courage !

La mort était autour de moi. Ou aurais-je dû dire autour de nous. En effet, quelqu'un se tenait derrière moi mais étrangement, je n'avais pas l'impression que cette personne me serait hostile. Et j'aurais aimé pouvoir en dire autant du lieu ou nous nous trouvions.
Il était impossible de voir devant moi ni autour. Je sentait l'odeur du sang, bien reconnaissable et cela attisait ma partie bestiale. Mes yeux étaient devenus jaunes depuis bien longtemps déjà et la bestialité était dur à contrôler. Pour une fois cependant, la bête ne semblait pas vouloir me dominer mais se sentait en danger, elle voulait m'aider et me faisait profiter de ses instincts et ses réflexes.
J'entendis soudain un bruit étrange. Des voix aigus, comme une sorte de piaillement incessant et des bruits de pas précipités.
Quelque chose venait vers nous et d'après mes sens lupins, cela nous voulait du mal. Je ne pu réprimer un grognement qui provint des entrailles de ma gorge, le loup exprimait son besoin de survivre.
Je maîtrisais ce grognement pour lancer une phrase à l'égard de la personne qui se tenait dans mon dos.

Y'a quelque chose autour, je sais pas ce que c'est mais j'espère que tu sais te battre, car c'est pas là pour discuter. Il faut absolument qu'on reste ensemble. Je sens du sang tout autour de nous, il va falloir faire attention à pas glisser dessus. Je te propose d'avancer dans ma direction, tu ferais mieux de me suivre, on devrait essayer de pas se perdre au cas ou l'on trébuche, l'autre pourrait relever celui qui tomberai.

Alors que je lui parlait j'empoignait mon épée et me préparait à un combat sans pitié. Tous mes sens en alerte, je me dirigeais dans la direction des bruits, ne voulant pas laisser aux créatures le loisir de porter le premier coup. L'effet de surprise serait peut être notre seul avantage !

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'Dé 20' : 19

Les gobelins foncent vers toi avec leurs armes, et se moquent bien de ton épée sortie. Ils commencent à t'attaquer, certains passent sur tes côté avec l'intention de vous encercler.

Mon dos hoeurte celui d'une autre personne dans l'obscurité. Cela me surprend un peu mais une présence apparament amicale me rassure un peu au milieu de cet endroit étrange. Ca empeste le sang et il me semble que cela n'augure rien de bon... Des cliquetis et des grognements se font entendre tout autour de moi; de nous. Je n'ai pas peur. J'entend mon compagnon - un homme, une femme ? - dégainer une arme qui m'a l'air parfaitement aiguisée étant donné le doux son qu'elle produit. Qui était-ce ? Je n'ai pas le temps de me le demander que l'homme - j'en suis sûre cette fois-ci - m'adresse la parole.

- Y'a quelque chose autour, je sais pas ce que c'est mais j'espère que tu sais te battre, car c'est pas là pour discuter. Il faut absolument qu'on reste ensemble. Je sens du sang tout autour de nous, il va falloir faire attention à pas glisser dessus. Je te propose d'avancer dans ma direction, tu ferais mieux de me suivre, on devrait essayer de pas se perdre au cas ou l'on trébuche, l'autre pourrait relever celui qui tomberai.

Je me sens indignée qu'il me prenne de haut de cette manière mais le bougre à l'air de bien savoir ce qu'il fait.

- Evidemment je sais me battre, abruti ! Maintenant ferme-la, qu'on puisse entendre où on va !

Je ne prend même pas la peine de répondre à ses indications. Je sais ce que je fais.
Je sens que l'inconnu commence à avancer vers la source des bruits hostiles... Prudemment je recule en restant le dos collé au sien. Je ne vois rien, et il semble assez intelligent pour savoir qu'il faut protéger nos arrières. Ma hache reste bien fermement dans ma main tandis que je fais de légers mouvements à l'aveugle devant moi pour prévenir la moindre offensive. Je tend l'oreille, prette à asséner le premier coup.

*Et merde, ce con à rameuté toutes les créatures... Qu'il se débrouille, un cadavre sur mon dos est certes handicapant, mais il me servirait de protection pour un certain temps. Pas question de décoller mon dos du sien. Je ne veux pas me faire prendre en traitre.*

- T'as interet à tenir bon, salaud !

La moitié des gobelins est désormais de ton côté. Il va falloir s'en débarrasser, maintenant.

Evidemment je sais me battre, abruti ! Maintenant ferme-la, qu'on puisse entendre où on va !

Quelle compagnie charmante ! Au moins la bataille se ferait dans la joie et la bonne humeur. A la voix, j' entendis qu'il s'agissait d'une femme. Je m'inquiétais pour son futur parti. Mon esprit revint à la bataille qui allait se dérouler. Les créatures se tenaient prêtent à l'attaque. Au vu de la précision de leur réaction vis à vis de la sortie de mon arme je supposais qu'elles pouvaient voir dans le noir. Cela serait donc un combat risqué et déloyal.
Je laissais le loup remonter un peu et me concentrai maintenant sur les bruits et les odeurs. Vu ce que je puis ressentir, ils étaient plus nombreux que ce que j'avais pu envisager. Ce grand nombre serait handicapant pour eux si j'arrivait à les attaquer une fois amassés.

T'as interet à tenir bon, salaud !

Oh, de la panique ? Au moins elle se rendait compte que la situation n'était pas brillante, elle n'était pas idiote. Je pris note de son odeur pour pouvoir la retrouver par la suite.

Je reviens ma douce !

Alors même que je prononçais cette phrase je me jetais sur le gobelin le plus proche de moi afin de lui porter un coup. Voila quelle était ma tactique : porter un seul coup, puis se replier, encore et encore, sur des gobelins différents pour rester mobile et ne pas se laisser encercler. Je me concentrai et utilisai tout l'acuité visuelle que me permettait les yeux de loups pour tenter de porter un coup dans la faille de la défense de la créature. L'avantage était qu'il s'était préparé à attaquer, pas à se défendre. Peut être pourrais-je le transpercer.

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'Dé 20' : 11

Tu arrives à te débarrasser de quatre des gobelins et de blesser le cinquième qui est vers toi. Il ne sera plus une grande menace.

Je reviens ma douce !

Il se prépare à attaquer ; non, il attaque ! Etrangement, il a l'air à l'aise dans cette pénombre angoissante. Et puis, "Ma douce" ? Pouha, quelle affreux surnom. Mais je n'ai pas le temps d'y songer plus longtemps : je sens son dos qui se décolle du mien. Moi aussi, je dois préparer une offensive ! Je me concentre au plus haut point pour ne pas me perdre dans le néant. Certaines créatures me font face - je le sens bien - et je dois moi aussi remplir la part de mon contrat. Je repense à l'avertissement de mon supposé compagnon. " Je sens du sang tout autour de nous, il va falloir faire attention à pas glisser dessus. " Je fais attention à ne pas me mouvoir trop rapidement et j'avance légèrement pour assaillir nos ennemis ; il ne s'agit pas de s'éloigner de mon seul allié.

Je dégaine ma hache, me concentre, et frappe en direction des bruits et des odeurs fétides qui m'entourent. L'homme semble faire de même de son côté. Il est evident qu'il sait se battre ; c'est un bon point.

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1

Malheureusement pour toi, tu frappes dans le vide. Tu entends des bruits sourds approcher, un hurlement guttural se fait entendre.

Je m'occupais du dernier gobelin, cela avait été facile. Ma partenaire était allée seule de son côté et je me demandais comment elle s'en sortait.
Je n'eus pas à me poser la question longtemps, un hurlement inquiétant venait de retentir. Comble du bonheur, j'entendais aussi les piaillement des gobelins restant.

Eh ben ! T'as bien fais de me dire que tu te débrouillais, sinon j'aurais presque pu penser l'inverse !

Secouant rapidement mon épée pour en évacuer le sang, je me concentrai sur les ennemis du coté de la femme.
Je vis une énorme ombre se mouvoir devant moi; elle semblait se diriger sur la guerrière.
Je lui hurlai :

Eh la reine guerrière, je te laisse le gros, ça devrait être un défi à ta hauteur ! Je vais me contenter des p'tits !

Je regardai à mes pieds pour ne pas trébucher et tentais la même tactique qu'auparavant : de courtes attaques. Rapides, mais féroces et meurtrières.

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'Dé 20' : 9

* Et merde ! *

Ma hache frappe dans le vide. Par-fait. Je gromelle puis entend un hurlement déchirant dans l'obscurité.

- Eh ben ! T'as bien fais de me dire que tu te débrouillais, sinon j'aurais presque pu penser l'inverse !

Quelle ironie ! J'aurais presque pu en rire mais je me retiens et me concentre de plus belle. Les gobelins m'encerclent toujours et mes arrières sont menacés.

- Eh la reine guerrière, je te laisse le gros, ça devrait être un défi à ta hauteur ! Je vais me contenter des p'tits !

Je boue de rage et ai presque envie de me retourner pour embrocher cet insolent. Je ne le fais pas, evidemment; il est plutôt utile le bougre. Rapidement, je me tourne vers la présence menaçante qui me fait face, écoutant le guerrier.

- Toujours les mêmes qui doivent faire le sale boulot ! La reine guerrière te laisse t'occuper des chatons.

Je le provoque de plus belle car je n'aime pas qu'on se foute ouvertement de moi. Ma hache est toujours dégainée et je fais face à ce grogrement imposant. Je serre les dents : je n'ai aucune idée de ce que peut bien être cette chose. Prudemment j'avance, avec la ferme intention de blesser sévèrement ce gros parasite qui vient de gâcher ma journée.

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11

Tu vois surgir des ombres un ogre de presque deux fois ta taille en hauteur et facilement deux ou trois en largeur. Tu ne bénéficieras pas de l'effet de surprise en l'attaquant, néanmoins, lui non plus. Il est armée d'une massue en bois
Morghhur, tu occis les gobelins un à un. Mais alors que tu tues le dernier, tu entends les piaillements de quinze gobelins supplémentaires, pas équipés différemment, qui arrivent sur vous.

Encore des piallements. On n'est pas encore sortis de l'auberge ! Je jure, mais pour l'instant, il faut que je me concentre sur le gros morceau ! Je plisse les yeux pour discerner ses contours dans la nuit. Il est immense et j'ai sûrement l'air d'un pauvre moucheron pour lui, mais c'est un ogre et ce n'est pas par son intelligence qu'il brille le plus ! J'ai ma chance. Il a une massue ; esperons qu'il soit aussi lent que gros. Mon compagnon semble s'occuper convenablement des gobelins. C'est déjà une bonne chose : il faudra que je pense à le remercier un jour... Si l'envie m'en prend.
Sournoisement, j'essaie de contourner l'ogre - en faisant toujours attention au sol glissant - pour lui assener de gros coups de haches à l'arrière des genous. J'espère qu'il s'écroule, pour le mettre hors d'état de nuire.

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13

L'ogre n'essaye pas spécialement de faire quelque chose contre ta manœuvre, il a confiance en sa peau, mais les gobelins qui arrivent et les cadavres de certains t'empêchent de contourner l'ogre.

J'entendis les bruits du combat entre l'ogre et ma compagnonne alors que le dernier des gobelins s'effondrait dans un râle d'agonie.
Je me retournais rapidement pour voir comment s'en sortait cette guerrière et je vis qu'elle arrivait à résister au monstre.

Tiens bon, on va le tomber à deux !

A peine cette phrase fut-elle sortit de ma bouche que j'entendis un nouveau bruit. D'autres petites formes entraient dans la pièce et elles étaient plus nombreuses qu'auparavant.

En fait, tu sais quoi ? Je vais te regarder te battre, c'est moins fatiguant !

Après ce trait d'esprit, je me préparai à combattre encore. Cette fois, il n'était plus question de finesse. .
Je poussais un hurlement lugubre avant de charger dans la masse de gobelin. Il fallait que je les effraye pour avoir une chance de les terrasser.

Morghhur a effectué 1 lancé(s) d'un Dé 20 :

2

Tu arrives à occire cinq gobelins et à effrayer la plupart des gobelins restants. Les autres tendent lers piques vers toi, mais ne t'atteignent pas pour le moment.

J'échoue à contourner l'ogre : trop de cadavre jonche le sol et je ne peux pas risquer trop d'accrobaties pour les éviter.

- Tiens bon, on va le tomber à deux !

Tiens, il est encore là, celui-là ? Enfin, je ne dirais pas non à un peu d'aide. Je me vois mal faire à la fois la distraction et l'assaillant de l'ogre.

- En fait, tu sais quoi ? Je vais te regarder te battre, c'est moins fatiguant !

Mais quel enfoiré ! Il me faudrait réellement combattre ce mastodonte toute seule. Soudain, j'entend un hurlement : une autre créature ? Je me retourne et vois mon compagnon pris d'une hargne féroce. Cela ne peut pas être humain, c'est impossible ! Je m'effraie un peu, j'espère que cet humanoide sait garder le controle sur lui-même. Il ne manquerait plus qu'un allié incontrolable. Heureusement, les gobelins aussi sont hésitants ; cela me laisse un peu de répis.

- Tout doux, louveteau.

Je me sens obligé de lui répondre avec de me remettre face à face avec ce gros balourd d'ogre. On ne me provoque pas comme ça, non mais ! Je charge le monstre et vise les pieds. Qui sait, si je lui fait assez mal, il perdra l'équilibre et je pourrais atteindre sa tête pour porter un coup fatal.

Grave a effectué 1 lancé(s) d'un Dé 20 :

14

Tu frappes l'ogre, mais manque de chance, tu frappes au niveau d'un vêtement un peu plus épais. Ta hache ne fait qu'entailler la peau de la créature, et il déplace légèrement son poids sur l'autre jambe, surpris du choc.

Mon attaque sur les gobelins avait eu l'effet escompté et même bien plus : le petit groupe essayait maintenant timidement de me piquer mais sans réussir.
J'éclatais d'un rire non contrôlé en voyant leur pitoyable riposte, et aussi pour rajouter à leur peur.

Tout doux, louveteau

Tiens ! Elle était encore en vie, tant mieux ! Il avait besoin de compagnie dans cette épreuve !

Râle pas, je te ramène de la viande si tu veux, tu préfère quoi pour tes gobelins ? Personnellement, je les aime ...

Je me jetais en hurlant sur le gobelin le plus proche

SAIGNANT !

D'un rapide mouvement de poignet, je faisait tourner mon épée pour trancher sa lance, et même sa tête. Si cela réussissait, J'entrerai alors dans une danse de l'épée qui tracerai des sillons sanglant dans la masse assaillante. Levant et abaissant mon arme au rythme de mes pas, tournant et attaquant de manière rapide et précise pour ne pas rester immobile.

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'Dé 20' : 14

Tu décapites un gobelin, mais d'autres ont eu le temps de te contourner pendant que tu jouais. L'un d'eux t'as entaillé le mollet à l'aide de sa lance.