QUÊTE - Au fil de l'épée [Morghhur - Grave]

La tête volait en l'air et cela avait attiré mon regard. Assez de temps en tout cas pour que je sente une déchirure à l'arrière de ma jambe.
Un des ces petits êtres idiots venait de m'entailler le mollet et  j'étais maintenant encerclé.
J'eus alors une idée. N'étant pas très grands, j'allais tenter quelque chose.
Je reculais un peu, faisant mine d'attaquer et au dernier moment, sautais par dessus un gobelin. Si je parvenais à arriver dans son dos, hors du cercle, cela me permettrai de le transpercer avant de reprendre le combat dans des conditions bien plus agréables.

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'Dé 20' : 20

Tu t'étales par terre et lâche ton épée.

Oui ! Le saut avait été parfait, et le gobelin n'avait même pas eu le temps de riposter, il était à ma merci ! Enfin, c'est ce que je me disais avant de retomber sur le sol de l'autre côté. Sur le sol d'ailleurs était un bien grand mot puisque je venais d’atterrir sur une flaque de ce sang que j'avais pu sentir auparavant. Mon élan me fit perdre l'équilibre et je tombai lourdement sur le sol en lâchant mon arme.
Je tournais alors la tête et vit les gobelins rire aux larmes.
C'était ma chance ! Je me lançais en avant pour récupérer mon arme.

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'Dé 20' : 3

L'ogre est déséquilibré ; c'est exactement ce qu'il me fallait ! Un petit rictus se dessine sur mon visage car je sais que je peux le vaincre. Sa peau n'est définitivement pas intranchable.

- Râle pas, je te ramène de la viande si tu veux, tu préfère quoi pour tes gobelins ? Personnellement, je les aime ...

* Finis ta phrase surtout, ne te gène pas ! *

- SAIGNANT !

Je lache un petit rire tout en renforçant ma grimace de contentement. Le combat de mon compagnon semble plutôt bien se passer. En grogant, je me jette d'un bond sur l'ogre déséquilibré, hache en avant. Je vise son ventre en prenant autant d'élan que possible pour le transpercer et répendre ses boyaux dans toute la pièce. C'est un peu risqué mais je tente le tout pour le tout : il me faut toute la force que j'ai pour réussir à l'entaillé sévèrement.

- Personnellement je préfère les TRIPPES !

J'ai à peine le temps d'attendre la réponse de mon acolyte que celui-ci s'écroule lamentablement par terre dans un bruit sourd après s'être fait encerclé comme un bleu. J'ai envie de rire, mais ma posture ne le permet pas : il ne faudrait pas que tous les gobelins se décident à m'attaquer par derrière. Déterminée, je me focalise sur l'ogre menaçant.

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Morghhur parvient à se relever, certains gobelins ont lâché leurs armes mais ne tardent pas à les récupérer.
Grave, tu entailles le ventre de l'ogre, dont les tripes commencent à se répandre par terre. Le bougre est solide et a encore un peu de forces.
Et si vous vous dépêchiez d'achever vos ennemis ?

Je sens ma hache s'enfoncer dans la chair de l'ogre : du vrai beurre ! Ses trippes se répendent lourdement sur le sol et m'éclabousse au passage. C'est chaud, visqueux et désagréable mais ça n'entache pas mon plaisir d'avoir amoché ce bougre. Qu'il tienne encore debout ? Soit, il ne le sera plus longtemps. Je reste au corps à corps et taillade de plus belle son corps à ma mercie. Je veux qu'il souffre. Je veux qu'il meure !

Derrière moi, l'humanoïde parvient à se relever. Il n'a pas l'air blessé et ca me rassure. Malgré le brouhaha dans mon dos, je n'entend plus de gobelin agonisant. Le guerrier ferait bien de se dépécher : il y a beaucoup trop de monstre en bonne santé à mon goût par ici ! Je pousse un cri de fureur en frappant machinalement avec Azoth.

- Crève, ordure !

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L'ogre finit par s'écrouler au sol.

Une fois mon épée de nouveau en main, je jetais un rapide coup d’œil en direction de l'humaine. Elle avait finit de tuer le monstre et semblait pressée d'en finir puisqu'elle me suggéra de me dépêcher.
J'adorais travailler en équipe !
Cependant, je pris son conseil au mot, faisant des moulinets avec mon épée en me jetant sur les gobelins.
Les lances rencontrèrent mon épée et je la tint à deux mains pour réussir à triompher des petits bras qui poussaient dans ma direction.
Mon but était de les désarmer d'un mouvement de bras violent. Je forçais autant que je pouvais en relevant mon épée !

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Une petite vingtaine de gobelins, armés de vraies lances cette fois, se dirigent gaiement vers vous accompagnés de leur ami troll de quelques trois mètre et demi de haut. Il est armé d'un fléau.

Alors que je commençais à être débordé par le nombre important de gobelins, je vis que d'autres petites créatures hideuses approchaient.

Eh merde ! Eh toi, viens par ici, on s’amuse bien tu verra ! Faut qu'on les finisse rapidement !

Ma tentative de désarmement n'avait pas réussi, et je ne pouvais m'enfuir à cause de ma jambe.
J'assénai donc de violents coups d'épée, non dans le but réel de tuer les gobelins mais plus pour les faire s'éloigner de moi afin d'avoir le temps d'être rejoins par la guerrière .

Au fait, vu qu'on est parti pour un combat qui n'est clairement pas gagné d'avance, je m'appelle Morghhur ! Tu saura avec qui tu as combattu comme ça !

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L'ogre s'écroule sous mes coups. Le sang et les boyaux volent dans tous les sens tandis que je le frappe encore frénétiquement. Il hurle de douleur, moi de jubillation. Je me hisse à ses cotés puis assène un gros coup à sa gorge, pour presque le décapiter. Le rictus s'intensifie malgré moi. S'il n'était pas mort, il l'est maintenant. Soudain, j'entend des bruits metalliques retentire plus belle derrière moi : des gobelins et encore des gobelins... Et, tiens, un troll !

- Eh merde ! Eh toi, viens par ici, on s’amuse bien tu verra ! Faut qu'on les finisse rapidement !

Pour une fois que ce type dit quelque chose de sencé. Vu le ton qu'il venait de prendre, je pouvais même percevoir un peu de panique dans sa voix. Il était immobilisé et il voulait de l'aide. Bien, il l'aura. Je me dirige vers lui en fauchant le/les gobelins qui nous sépare(nt). Ils me tournent le dos, cela ne devrait pas être trop difficile des les toucher.

- Au fait, vu qu'on est parti pour un combat qui n'est clairement pas gagné d'avance, je m'appelle Morghhur ! Tu saura avec qui tu as combattu comme ça !

- Enchanté guerrier ! Moi c'est Grave. Mais trève de bavardage, je préfère que ces saloperies face connaissance avec ta lame.

Je me rapproche de ma nouvelle connaissance.

- Il faut qu'on serre les rangs en vu du prochain assault.

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Grave, tu fauches un gobelin avec ta hache.. Qui reste coincé dessus. Bien évidemment, il est encore vivant et a le temps de t'enfoncer tant de bien que de mal sa lance dans le bras.

Je lache un cri de surprise lorsque la lance du petit batard se plante dans mon bras. Il ne manquait plus que ca pour pouvoir me battre. Je sens que je peux encore me servir de mon bras mais celui-ci est plus faible et j'ai du mal à le mouvoir correctement. Immédiatement je fracasse ma hache sur le sol avec le gobelin accroché à son bout. J'y met toute ma force. Je n'ai aucunement besoin de précision, je veux juste le broyer sur le sol. La vengeance est un plat qui se mange... tout de suite.
Cependant je me rapproche de mon compagnon estropié. Je ris jaune :

- Maintenant, t'es plus le seul handicapé.

Je me remet dos à l'humanoïde comme au tout début de notre combat. Je décroche le cadavre du gobelin partiellement chanceux - Et oui, on ne me blesse pas comme ça ! - de ma hache et me met en position de garde, préparée à envoyer à la tombe le prochain qui essairait d'attenter à ma vie.

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Maintenant que les gobelins étaient éloignés, il fallait qu'elle arrive. Mais où était-elle ?
Je risquais un bref coup d'oeil en arrière et vis qu'elle était retenue par un gobelin. Il me faudrait me débrouiller seul.
Je ne vis qu'une solution. Il ne fallait pas laisser les créatures nous encercler tous les deux, je lançais une vive attaque sur le groupe devant moi dans le but de pourfendre quelques créatures puis courut au centre de la salle et hurlai :

VENEZ PAR LÀ, SALETÉS DE PEAUX VERTES !

J'effectuais de rapides petites attaques pour essayer de blesser les adversaires et d'attirer aussi leur attention. La guerrière pourrait ainsi tenter de les prendre à revers. Il allait cependant falloir parer beaucoup d'attaques en attendant.

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'Dé 20' : 4

Tu fauches trois gobelins avec ton premier coup. Deux sont décapités, le troisième ne tardera pas à se vider de son sang. Tu arrives à courir, à attirer l'attention des gobelins et à en tuer trois de plus.

Mon bras me lance mais ce n'est pas le moment de flancher. Il faut que je me batte et que je fasse tomber un maximum d'ennemi. Il en est de ma vie... et de ma réputation ! Je fronce les sourcils dans l'obscurité, déterminée.

VENEZ PAR LÀ, SALETÉS DE PEAUX VERTES !

Ha ? Encore une merveilleuse idée de la part de ce Morghhur ! Je l'entend s'éloigner à nouveau de moi et attirer les monstres vers lui. Il est aussi blessé et interieurement, je me dis qu'il ne tiendra pas 5 minutes en combat contre ces immondices. Pourtant, les bruits environnants m'indiquent le contraire. Quelques goebelins agonisants de plus et le double de sang à nos pieds. Je me remet en garde puis foncent sur les gobelins attirés par le boucan de mon camarade : mes jambes me portent encore correctement, elles ! Je tiens ma hache d'une main et ne répond pas au cri bestial de l'homme qui m'accompagne. Il faut que je les surprenne et j'aurais l'avantage en dépis de la force de frappe !

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Tu règles le sort de dix gobelins supplémentaires.
Des pas sourds qui font légèrement trembler le sol se rapprochent.

Hey, joli coup ... pour une fois ! Qu'est-ce-que tu dirais de t'occuper de cette petite famille ? Je prend le colosse, j'm'ennuie un peu !

Tout en disant cela, j'avançais lentement, la douleur dans ma jambe se faisait sentir maintenant.
Je me dirigeai vers le gros ennemi. Celui ci empestait, mais il semblait vraiment puissant. L'arme pendait au ras du sol d'un air menaçant et les bras puissant n'auraient aucun mal à la manier. Il m'aurait fallut un bouclier pour affronter un tel type d'arme. Si le monstre parvenait à porter un coup, je ne pourrais que tenter de l'esquiver et non de le parer. Avec ma jambe estropiée, cela risquait d'être difficile
J'arrivais maintenant à sa hauteur et je saisis la seul chance que j'avais de ne pas mourir écrasé.
Je lançais la pointe de mon épée rapidement en direction du bras qui tenais le fléau . Mon intention n'étais pas réellement de lui trancher de bras, mais de l'affaiblir assez pour qu'il ne puisse pas se servir de son arme.
Je lançais donc de petites attaques, fendant l'air de la lame argentée.

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'Dé 20' : 18

Tu n'atteins pas le bras du troll, puisqu'il t'attaque, mais tu touches la chaîne de l'arme. Cela t'évitera un coup mortel, néanmoins, il est douloureux et tu es sonné.

Je tourbillone en fauchant tous les êtres vivants qui me bloquent le passage. Un, deux, trois... Un décompte macabre se met en place dans ma tête tandis que les corps s'écrasent sur le sol, sans vie. Et de Dix ! Pas peu fière, je me focalise sur mon acolyte.

- Hey, joli coup ... pour une fois ! Qu'est-ce-que tu dirais de t'occuper de cette petite famille ? Je prend le colosse, j'm'ennuie un peu !

Qu'est ce que je pourrais l'étrangler celui-là ! Tout dans la finesse. En disant cela, il se dirige péniblement vers le troll et commence à l'attaquer. En voyant le monstre balancer légèrement son fléau je m'égosille pour prévenir Morghhur que cela risque de mal se finir.

- ATTENTION BORDEL !

Plus vite fait que dit. En une fraction de seconde, mon "ami" se retrouve assomé et en mauvaise posture juste devant le géant. Il me reste des gobelins... Que faire ? J'hésite un instant puis me baisse au niveau d'un cadavre de gobelin à mes pieds. En tatonnant, j'arrive à saisir une lance qui traine dans le coin. De toute la force de ma main valide, je la balance sur le troll, qui prette plus attention à l'homme qu'à moi. En nage, je m'égosille :

- Viens te frotter à quelqu'un de ta taille, pourriture !

J'espere que le coup de lance l'énervera assez pour qu'il se détourne de l'idiot assomé. Cela dit, cela ne me déplais pas plus que ça. J'en avais plus que marre de l'entendre débiter des conneries. Maintenant, il ne me reste plus qu'à tenir.

Grave a effectué 1 lancé(s) d'un Dé 20 :

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La lance se plante dans son oeil, enrageant la bête. Elle reporte son attention sur toi.