QUÊTE - Brise-Casserole [Halphas]

Tu ne sais pas vraiment pourquoi, tu ne sais pas vraiment où tu es, mais en tout cas est-il que tu pénètres dans ce bâtiment qui ne semble pas avoir de réelle porte. Alors que tu pénètres dans le bâtiment, à peine as-tu eu le temps d’entrapercevoir des tables que tu entends quelque chose qui semble provenir du fond.

"Aaah... Tellement faim... J'ai faim... Eh, si tu traînes par ici, va donc me chercher un gibier !"


Pas de lancer de dé, pas de minimum de ligne. Amuse-toi bien !

Marchant à travers forêts et prairies, regardant les oiseaux chantonnant des sifflements mélodieux, je me dirigeais vers une destination inconnue cherchant de quoi me divertir. Lors d'une halte pour regarder le paysage, j'aperçus un bâtiment au loin, et n'ayant rien de mieux à faire, je me mis à marcher vers cette maison espérant y  trouver refuge le temps de me reposer.
Cette maison semblait inhabitée. Alors que j'avançais pour rentrer dans cette, maison, une voix se fit entendre:

"Aaah... Tellement faim... J'ai faim... Eh, si tu traînes par ici, va donc me chercher un gibier !"

Des frissons parcourirent mes membres. Qui c'est ? Est-ce un monstre ?

Je rentrai donc hésitant et méfiant pour voir qui il y avait à l’intérieur ...

L'intérieur du bâtiment est sombre, et tu ne vois pas tout. Tu remarqueras cependant la présence de nombreuses tables circulaires avec bien cinq ou six tabourets, le tout en bois, autour. Au fond de la pièce, tu distingues une silhouette avachie sur ce qui semble être une table de moins d'un mètre de large sur plusieurs de long. Tu ne sais pas très bien s'il te fait face ou non, en tout cas vois-tu son signe de main qui insiste sur l'urgence de la situation.
"Oui, toi.. Y'a pas cinq cent millions de démons, ici ! Dépêche-toi, faiiimm..."

Voyant sa silhouette et le lieu dans lequel cet être se trouvait ressemblant vaguement à un restaurant, je me mis à penser, soulagé et moins méfiant:
*Ouf, ce n’est pas un monstre, il en a pas l’apparence, par contre, il a l’air d’être assez chiant. Il veut que je lui fasse un truc à bouffer ? Il ne peut pas le faire tout seul ? Il a l’air d’être un sacré flemmard.
En plus, moi aussi j’ai la dalle, et je ne sais même pas cuisiner, cela ne fait pas longtemps que je suis apparu dans ce monde. Bon, c’est vrai, j’ai aussi la flemme d’y aller.
Cependant, peut-être que si je lui ramène ce qu’il veut il sera super-heureux et  le partagera avec moi volontiers,  je pourrai me remplir le gosier qui, depuis que je parle de nourriture, me supplie d’avaler quelque chose.
J’étais resté immobile durant quelques minutes à réfléchir avant de lui annoncer :

« Bon, d’accord je vais te ramener ce que tu veux »

Je fis donc demi-tour, blasé, pour allé chercher son gibier. Quelques mètres plus tard,  je reculai sans me retourner jusqu’à la maison, et, d’un  air embarrassé, demandai à cet être qui m’était inconnu :

- Euhh …, excusez moi, c’est quoi un gibier ? Et vous êtes qui …?

HRP : Bonsoir ! Je suis Utopie, modo Orthographe, tu sais, celui qui passe en douce vous corriger. Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas là pour te gronder, sache seulement qu'une phrase commence par une majuscule et finit par un seul point, que la première terminaison du singulier du passé simple se termine en ai (Je mangeai). C'est la plupart des fautes redondantes que j'ai vu. Si tu as la moindre question, n'hésites pas à me MP.

Tu n'entendras pas grand chose hormis une sorte de gémissement qui ressemble à : "Je veux manger de l'aigle..."

*De l’aigle ? Ah oui c’est vrai c’est ce grand rapace avec de grosse plumes et un bec crochu.

Je repartis donc en direction des montagnes les plus proches pour espérer trouver un de ces oiseaux.
Arrivé au pied des falaises, je pris un chemin qui avait l’air de monter jusqu’au plus haut point d’une montagne. En route, j’entendis des cris aigus d’un aigle qui se répétait grâce aux échos et vus peu après, un oiseau majestueux qui survolait les plaines et qui se dirigeais vers une falaise non loin de là où j’étais. Je me mis alors à sortir de la route et à grimper dans la direction où cet oiseau était parti. Heureusement, ce n’était pas trop en pente et grâce à mon agilité, je pouvais sauter de roche en roche sans trop de difficulté. Je continuai à escalader en essayant de ne pas me faire repérer par le rapace et arrivai en haut de la montagne sur un petit espace plat ombré par un énorme rocher qui faisait bien deux voir trois fois ma taille. Étant donné que l’oiseau tournait en rond et que j’en avais marre de lui courir après, je me suis caché derrière ce gros rocher et est attendus que cet oiseau soit à proximité pour pouvoir l’attraper. Par chance, l’oiseau se montra et passa à quelques mètres de moi. Je courus donc et sautai sur l'oiseau pour attraper ses pattes. Malheureusement, lorsque j’ai attrapé ces pattes, l’oiseau tomba à cause de mon poids et alla s’écraser contre une paroi rocheuse. Sous le choc je dus être obligé de lâcher prise et fis des tonneaux jusqu'à une petite plateforme un ou deux mètres plus bas.

*Aie ça fait mal...

Je m’en sortis assez bien avec seulement quelques bosses et de multiples égratignures.
Un peu plus bas, gisait le cadavre de l’oiseau qui c’était assommé contre le rocher.


*Oh non, zut, c’est pas un aigle, ah la haine, j’ai fait tous ça pour rien.

Sous la colère, Je donnai des coups de pied contre les murs de la falaise et tout d’un coup, une gosse roche qui était en équilibre tomba et dévala la montagne.
Après mettre calmé, je me mis à regarder dans les environs et, pile dans l’angle de vue où il y avait la roche qui était tombée, au loin, sur un autre versant de la falaise, était posé un grand nid fait de branches et de brindilles.

*Trop bien !!! La chance est avec moi !

Il me fallut quelques sauts et un peu de marche pour arriver à ce nid qui hébergeait trois gros œufs de couleurs grisâtres. Il faisait plus froid que tout à l’heure et mes bosses se faisaient ressentir. J’entendis alors encore un cri aigu et vis un aigle au loin se dirigeant vers le nid. Je bondis derrière un rocher et sortis mes deux poignards et me mis à attendre que l’aigle qui ne semblait pas m’avoir vu vienne dans son nid.
L’aigle était à même pas deux mètres de moi et était en train de consolider le nid. Je sortis doucement de derrière le rocher silencieusement et tranchai sans aucune hésitation la tête de ce majestueux rapace, qui tomba raide mort dans le nid.

Je mis l’aigle sans sa tête sur mon dos et, sans grandes expressions, me mis à dévaler la montagne en courant pour retourner jusqu’à la maison.

J’arrivai enfin à la maison, fatigué, épuisé, avec une grosse bosse sur ma tête et mes vêtements déchirés. Je posai l’aigle sur une tables: "Voila c'est fait!"
Juste après avoir sortis ces mots, je m'écroulai sur une chaise ...

Tu t'écroules sur une chaise mais ne manque pas de remarquer que l'être se redresse un petit peu et sort :
"De l'aigle ? Beuh, c'est tout dur ! C'est de la volaille, que je veux, de la volaille ! Une bonne petite dinde bien rôtie à point..."
L'être revient à sa position initiale affalée sur la table et recommence son gémissement, accompagné cette fois des gargouillements de son estomac.

Je me mis alors à râler en haussant un peu la voit :

« J’ai fait tous ça pour rien ? Faut savoir ce que vous voulez à la fin ! Vous êtes carrément chiant »

Puis, j'entendis moi aussi des gargouillements dans mon estomac.
Je repartis et marchai jusqu'à un chemin en terre que je suivis espérant trouver rapidement de la volaille malgré mon pauvre gosier qui continuait à se plaindre de façon incessante.
Au bout d’un petit moment, j’aperçus au loin dans une grande plaine, une grange fait de bois et de pierres juste à la lisière d’une forêt.
Je me dirigeai vers cette grange, sautai par-dessus un mur et arriva nez à nez avec un pommier. Tous d’un coup, mon visage rayonnait de bonheur.

*Des pommes !

Je grimpai sur l’arbre et pris quelques pommes bien juteuses que je commençai à manger avec tendresse et amour. Mais, mon extase fut interrompue par des aboiements venant d'en dessous de l’arbre :

*Oh non !!! Une bête féroce, que faire ?

Je me mis alors à sauter de l’arbre et à courir comme un dératé en direction de la grange, coursé par une bête qui m’était inconnue ayant de la bave qui coulait de sa gueule et aboyant comme un fou. Durant ma course, j’aperçus une petite cabane en bois, et allai me réfugier à l’intérieur. La créature, elle, cessa tout d’un coup d’aboyer et alla se dirigea vers un tas d’os qui se trouvait juste à coté d’un tout petit cabanon qui se trouvait à quelques mètres de la cabane où je m’étais réfugié.
Le lieu ou je me trouvai et assez sombre, avec des étagères et de la paille de partout. En plus, Il y avait une odeur insoutenable.

*Rhaa, ça pue, pourquoi je me suis caché ici !

Au moment où j’allais partir, j’entendis des gloussements et, en entrouvrant la porte de la cabane, aperçus de gros tas de plumes qui bougeaient dans la pénombre.

*Youpi, des poules !!!

Discrètement je pris un gros sac et bondis sur une poule qui se débattit et émis des gros gloussements. C’est alors que toutes les poules se mirent à voler et à courir de partout en gloussant. Le chien, qui avait entendu tous ses gloussements, s’incrusta à la *fête* et se mit aussi à bondir dans tous les sens en aboyant et secouant sa gueule pleine de salive comme un fou.
Par chance, je réussis à attraper une poule, à donner un coup de pied à la créature et à sortir sain et sauf de se cette cabane, recouvert de bave et de plumes et me mis à crier :
« C’EST QUOI CE MONDE DE FOU !!! »
C’est alors que je vis trois personnes ayant des fourches à la main qui se dirigeaient en courant, fou de rage vers moi. Je me fis alors encore courser :

« AAaah, qu’est que j’ai fait de mal pour mériter ca !!! »

J’eus tout d’un coup une lueur dans mes yeux et commençai à me calmer et à me concentrer. Je disparu tout d’un coup. Il faisait tout noir, c’était le vide complet, comme si j’étais dans l’espace. Même pas une demi seconde après, je réapparus sur le toit de la grange, la tête dans la cheminée.

*Mais..., je voulais me téléporter dans la forêt, pas ici, qu’est qui c’est passé ? Rhaa …je me suis trompé.

En bas, les personnes se demandaient ou j’étais parti et ils se mirent à courir dans la forêt croyant que j’y étais.
Quelque peu affolé mais rassuré d’avoir pu échapper aux personnes qui me coursaient, je descendis du toit, le sac rempli d’une volaille qui avait l’air bien appétissante et repris la route pour rentrer au bâtiment où se trouvait l’inconnu qui m’avait demandé de lui rapporter de quoi manger.

Arrivé à destination, je déposai le sac à côté de l’aigle décapité sauf que la poule sortit du sac et se mit à voler dans la maison. Je bondis alors dans tous les sens pour l’attraper puis, quand je lus fait, l’enfermai dans une cage qui se trouvait sur une étagère. Et m’écroulai sur la chaise toujours plein de bave, de plume et la tête recouverte de cendres…

Après avoir renversé bien la moitié du restaurant, tu parviens à remettre la main sur ta proie. Mais alors qu'enfin tu remet la main dessus, la voix s'élève de nouveau.
"Je peux pas manger ça comme ça ! Déplume-le, au moins !"

*Lui enlever ses plumes? Mais ça ne sert à rien ! Pourquoi veut il que je le fasse ?

Étant donné que la volaille m'énervait à gigoter dans tous les sens, je pris sa tête et la tapa contre la table à maintes reprises, mais, voyant que cela ne changeait rien du tout, je pris mes poignards et lui
trancha la tête.

*voilà! Comme sa elle ne bougera plus!

Malheureusement , des litres de sang se mirent à gicler et à s'étaler sur la table.

*Pwa, c'est dégueulasse!

Je pris de quoi nettoyer et me mis à nettoyer tout le sang sur le sol et dans la volaille. Une fois ceci fini, je pris le corps de la poule et me mis à enlever les plumes à la main une par une. Puis comme c'était chiant, je continuai avec un de mes poignards, puis avec le deuxième. Cela n'en finissait plus, des kilos de plumes jonchaient le sol se mélangeant avec le reste du sang.

*Rhaa, pourquoi j'en ai pris une grosse …

Lorsque j'eus fini, je posai le poulet déplumé sur une des tables encore propres. Elle ne ressemblait à rien. C'était juste un gros morceau de viande tout rose.
J'en ai aussi profité pour lui attacher les pattes avec de la ficelle de façon à les rapprocher du corps.

"Tant de sang... Quel gâchis..."
Il soupire, puis avec un signe négligeant de la main, dit à ton intention : "C'est ça, c'est ça, maintenant, va le faire cuire d'une façon convenable."

Je courus vers la forêt la plus proche et commençai à ramasser du bois, puis revint quelques minutes plus tard avec les bras chargés à bloc de branches et rondins de bois.
Je les déposai en vrac sur une des tables puis allai chercher des feuilles . Après avoir ramené tous les composants pour faire du feu, j’eus l'idée d'aller à la ferme où j'avais pris la volaille pour voir si jamais il n'y avait pas de quoi allumer le feu.
Je repassai par le même endroit et en profitai encore pour prendre quelques pommes. J'entrai dans le bâtiment qui ressemblait le plus à une maison. Voyant qu'il n'y avait personne, je commençai à fouiller un peu partout . Je renversai les caisses, fouillé les armoires et les placards. Lorsque j’eus trouvé un silex dans l'armoire d'une cuisine, un grincement de porte et des voix plutôt furieuses se firent entendre :

« Aahhh, si jamais je  recroise ce voleur de poule qui a foutu la pagaille dans ma ferme, je vais le ...(traduction indisponible) »
Dès qu'il ferma la porte et qu'il se retourna, il tomba dans les vapes en regardant la maison et en me voyant. Je me dirigeai vers lui un peu surpris, mais dès que je fus près de lui, je me souvins de son visage et fit quelques pas en arrière en direction de la porte à l'arrière du bâtiment.
Tout à coup plus tard, le fermier se redressa d'un bon et courut vers moi fou de rage ;

« Toi, sale chien, tu vas souffir!!! »

Embarrassai, je répondis :

« EUHH, salut ... »

et je pris la fuite en criant puis disparu en un instant.
Je réapparus  à quelques  mètres  de la  ferme.

*Enfin ,  ma téléportation a marché correctement

Je pris donc mes pattes à mon cou en direction du restaurant avec le silex en main.
Arrivé au restaurant, je me dépêchai de faire du feu sur une des tables en cognant le silex à une autre.
Je me retournai tout content vers l'étrange personne qui, avec une expression assez  furieuse,  me montra du doigt un four derrière le comptoir.
Je me rendis compte que la table était en train de prendre feu
*Oups …
Je pris un seau et me téléportai vers le point d'eau le plus proche se trouvant à une vingtaine de mètres du bâtiment, remplit le seau et couru à la maison pour éteindre le feu qui, avait consumé déjà une bonne partie de la table.

Je pris le reste de bois et, en me faisant tout petit alla vers le four pour allumer un nouveau feu. J'embrochai le poulet sur un pique en fer puis le posa sur le feu en le faisant tourner.
Lorsque ce fut prêt, je sortis d'un placard un semblant de plat et prit la volaille en ne manquant pas de me brûler les doigts.
À cause de la douleur, je donnai un coup de pied au plat et fis voltiger la volaille qui tomba à l'envers sur le plat qui était tombé par terre.
Pour me faire pardonner, je sortis les quelques pommes que j'avais cueillies, les épluchèrent avec mon poignard, les coupèrent en rondelles et les mirent autour du poulet rôti ....

Pas de briquet sur Origin, à la rigueur des silex des machins comme ça. Fais signe sur ce que tu voulais exactement, je réponds demain normalement.

El l'absence de réponse, je considère que ce que tu appelles "briquet" n'est rien de plus que de vulgaires silex.

L'homme saisit le plat sans plus attendre, prend les rondelles de pomme et examine d'un oeil critique ton poulet.
"Tu l'as vidé, au moins ? Et assaisonné ?"