QUÊTE - Brise Casserole [Kamyu]

Et oh ! Et ! Réveille-toi ! J’ai dis réveille-toi ! Ré-veille-toi ! Allez ! Qui va me faire à manger ! Qui va me faire à manger ! J’ai faaaaaaaaim ! J’ai si faim ! Toi ! Tu sais ce que c’est d’avoir faim ? Tu connais ça, hein ? La faim justifie les moyens, et j’ai les moyens d’avoir faim ! Alors tu peux te bouger s’il te plait et me faire à manger ? Tu me fais à manger ? C’est bien, t’es enfin levée. Enfin ! Voilà ! Nan, mais, garde bien les  jambes droites, reste debout, t’es pas fatiguée. Quoi ? Ou t’es ? Ou t’es ?! T’es ici. Point final, et tu vas faire à manger ! Regarde, là il y a un feu. Un feeeeeu. Feeeeeeeeeeeu. Là, une marmite… Maaaaaarmite… Toi comprendre ? Va chercher des poissons, de quoi ravivé le feu et fait moi un truc bon. Tout de suite.

Mes posts seront des monologues. Débrouille toi avec.
Amuse toi bien.

Je m'étais endormie, peu auparavant il me semblait, accrochée à une branche d'arbre pour je ne sais plus trop quelle raison. Le sommeil était doux, accueillant, paisible.. Mais non, il fallait qu'il y aie quelque chose pour me déranger de ma paisible torpeur, pour m'arracher à ce doux monde de noir pour m'exposer une fois de plus à la cruauté du soleil.

"Et oh ! Et ! Réveille-toi ! J’ai dis réveille-toi ! Ré-veille-toi ! Allez ! Qui va me faire à manger ! Qui va me faire à manger ! J’ai faaaaaaaaim ! J’ai si faim ! Toi ! Tu sais ce que c’est d’avoir faim ? Tu connais ça, hein ? La faim justifie les moyens, et j’ai les moyens d’avoir faim ! Alors tu peux te bouger s’il te plait et me faire à manger ? Tu me fais à manger ?"
Je grommelais. Péniblement, j'ouvris les yeux et me relevai péniblement.
"C’est bien, t’es enfin levée. Enfin ! Voilà ! Nan, mais, garde bien les jambes droites, reste debout, t’es pas fatiguée. Quoi ? Ou t’es ? Ou t’es ?! T’es ici. Point final, et tu vas faire à manger ! Regarde, là il y a un feu. Un feeeeeu. Feeeeeeeeeeeu. Là, une marmite… Maaaaaarmite… Toi comprendre ? Va chercher des poissons, de quoi ravivé le feu et fait moi un truc bon. Tout de suite."

Hein..? Faim..? Des poissons ? Soit.. Je peux toujours aller chercher ça.. Pas bien réveillée, j'ai d'abord pensé que Kazemi me harcelait pour avoir quelques poissons à se mettre sous la dent. Je fis volteface et m'enfonçai dans la forêt. Je pris mon temps pour écouter, et me dirigeai vers là où les bruits d'eau étaient les plus forts. Je finis par arriver près d'une rivière. Je m'y accroupis, veillai à ne pas projeter d'ombre sur l'eau, insérai délicatement mes mains dans l'eau froide et, suivant le courant, attrapai les poissons de mes mains pour aussitôt les projeter sur la berge.
Après avoir réuni trois ou quatre bêtes de taille raisonnable, je pris le chemin du retour. Du bois, pour le feu..? Je me baissai à plusieurs reprises pour récupérer une branche morte, des brindilles, ou autre combustible valable.

Oh bah voilà. T'as les brindilles, t'as la poisc... Mais c'est quoi ces trucs ?... J'avais dis poisson, pas gros cailloux qui gigotent ! Un poisson c'est arc-en-ciel ! Multicolore ! Muuuuuulticoloooooore. Va me trouver les bons poissons !

J'arrivais près du feu de camp. Je posais mon butin près du feu avant de le ranimer.. Avant qu'une voix horripilante ne vienne m'irriter. Ce n'était pas Kazemi qui était là, mais un petit être à la peau blanche et aux cheveux blonds était là, près du feu. Un être volumineux possédant de petites ailes blanches, de petits membres, qui me semblait bien incapable de se mouvoir. Un tel être pouvait donc exister ?

"Oh bah voilà. T'as les brindilles, t'as la poisc... Mais c'est quoi ces trucs ?... J'avais dis poisson, pas gros cailloux qui gigotent ! Un poisson c'est arc-en-ciel ! Multicolore ! Muuuuuulticoloooooore. Va me trouver les bons poissons ! "

Avait-il besoin d'insister sur le mot..? Pas encore bien réveillé, je mis néanmoins les poissons à cuire près du feu. S'il refusait de les manger, moi, je le ferais. Je n'aimais pas prendre les vies, et encore moins pour rien. Je repartis donc, après ça, dans la forêt. je rejoignis la rivière et la remontai. J'arrivai finalement près d'un bassin auprès duquel je m'allongeai, guettant l'eau, le moindre poisson qui passait, prête à lancer ma main pour envoyer le moindre poisson un peu plus coloré qui passait. Et s'il ne l'était pas assez, eh bien. Cette fois, j'aurais au moins le temps de les remettre à l'eau si ça n'allait pas. Je pris, cette fois, deux poissons bariolés avant de retourner auprès du feu.. où m'attendaient deux poissons un peu trop cuit.

Ça sent pas bon. Mais pas bon du tout. T'as ruiné la marmite, avec les vapeurs et tout là ! Comment veux-tu faire de la bonne cuisine dans une marmite qui a eu des odeurs de poissons pas bons, pas beaux, et trop cuits hein ? Comment tu fais ? Bon sang ! Et en plus t'as pas pensé aux herbes sauvages ! Empotée ! Va me chercher ça ! Et débrouille toi pour trouver une méthode de cuisson seine pour mes petits poissons tout beau tout rose ! Tu devrais prendre exemple sur eux... Regarde les, tout morts et tout gentils... De vrais... Anges ?

(C'est pas marrant à lire, hein ? :3 Moi je m'amuse beaucoup)

"Ça sent pas bon. Mais pas bon du tout. T'as ruiné la marmite, avec les vapeurs et tout là ! Comment veux-tu faire de la bonne cuisine dans une marmite qui a eu des odeurs de poissons pas bons, pas beaux, et trop cuits hein ? Comment tu fais ? Bon sang ! Et en plus t'as pas pensé aux herbes sauvages ! Empotée ! Va me chercher ça ! Et débrouille toi pour trouver une méthode de cuisson seine pour mes petits poissons tout beau tout rose ! Tu devrais prendre exemple sur eux... Regarde les, tout morts et tout gentils... De vrais... Anges ?"

Cet être..? Un Ange ? peut-être.. En tout cas, je ne voyais pas ce que mes poissons trop cuits venaient faire là.. Je pris la marmite et la posa un peu plus loin, histoire qu'elle ne prenne pas plus " l'odeur de poissons pas bons, pas beaux, et trop cuits". J'en pris un, éloignai les autres du feu, et passai mes nerfs sur le poisson, il me fallait bien l'avouer, trop cuit et avec un goût de brûlé trop prononcer. Tant pis. Je m'éloignai du feu, laissant sortir mes ailes de sous ma cape et les étirant. Je ne savais pas vraiment non plus pourquoi j'écoutais cet ange, au lieu de juste m'en aller.. Tant pis. Je m'enfonçais une nouvelle fois dans la forêt, cette fois-ci allant de droite à gauche. Herbes sauvages.. Herbes sauvages... Peut-être quelque chose qui sent un peu plus fort que le reste ? Peut-être celles-ci.. Ou celles-ci...
Après une recherche qui me parut durer une éternité, j'étais finalement de retour face à l'Ange, plusieurs brins de nombreuses plantes dans les bras. Elles repousseraient.

"Cuisine maintenant."

Cuisiner.. Et c'est tout ? Mais, cuisiner, c'est quoi..?
- Kazemi ? "Cuisiner", c'est quoi ?
- Tu comptes écouter ce qu'il dit ? Il veut que tu fasses de ces poissons quelque chose de meilleur.
Je jetai un regard en arrière, en direction de mon compagnon à plumes. Concrètement.. Il fallait que je retire les parties moins bonnes du poisson..? Mais, il n'y avait rien qui pouvait m'y aider ici. Je laissai les herbes dans un coin. Je pris un deuxième poisson, commençai à en mâcher un bout avant de m'installer devant les poissons multicolores. Il n'y avait rien ici. Pas grand chose que je pouvais utiliser. Mis à part.. J'écartai un pan de ma cape et dégaina l'une de mes dagues. Je n'aimais pas vraiment l'idée de les utiliser pour découper du poisson, mais je n'avais pas grand chose d'autre. j'entrepris de les couper en deux, de la base de la queue jusqu'au cou, et de retirer du poisson tout ce qui n'était ni chair ni arête. Soit tout ce qui était boyaux et organes en tout genre. Ce n'était pas vraiment le genre de tâche que j'appréciais le plus, cela dit.

"- Bien ! Bien ! Tu as de bonnes idées hein. Mais j'ai la dalle. Grouille. Allez ! Le poisson avec les aromates, dedans une petite papillote de feuilles sèches sur le feu... Quoi ? Tu ne sais pas ce que sont des aromates ? Aromaaaaaaaaaates ? Papillote tu connais ? Non ? Pa-pi-lli-o-te ! Les aromates c'est l'herbe que t'as ramassé. Ok ? D'aaaaaaaccord ? La papillote... Tu me prend deux feuilles, tu mets la nourriture dedans, et tu fais tout cuire comme ça. D'accord ? "

Agacée, je me mordillais la joue. Je n'appréciais pas particulièrement le ton qu'employais l'ange, et je ne savais vraiment pas pourquoi je suivais ses instructions. Malgré tout, je pris le tas de plantes, et les examinai une à une. Je mettais de côté celles qui me paraissaient avoir le moins d'odeur, et fis un tas avec les autres. Je sélectionnai ensuite quelques brins, que je mis de côté avant d'en enlever les feuilles, pour certains, ou de les recouper pour d'autres. Je glissai ces plantes à l'intérieur du poisson, mais choisis d'en laisser quelques uns de côté. Enrouler le poisson de feuilles..? Peut-être, mais dans ce cas, il me fallait trouver des feuilles suffisamment grosses. Je dépliai donc mes Ailes afin de prendre un peu de hauteur, ainsi, je devrais avoir moins de mal à trouver ce que je cherchais.
Je finis par trouver l'objet de ma recherche, après plusieurs minutes ainsi perchée. Je récupérai donc plusieurs grandes feuilles et redescendit près du feu, en prenant garde à ne pas me brûler les plumes. Après m'être réinstallée, j'étalais les feuilles devant moi. Je pris un poisson, le posa sur une des feuilles, glissai quelques brins que j'avais laissé de côté avec, repliai la feuille avant d'en enrouler une deuxième autour du poisson et de la première. Je recommençai l'opération avec les autres poissons avant de les glisser prudemment dans les flammes.

L’angelot est heureux, il frissonne d’impatience, il observe chacun de tes faits et gestes d’un œil inquisiteur et inquiet. Il ne faudrait pas que tu rates son repas, tout de même ! Son merveilleux repas, à base de poissons multicolores qu’il t’a fait chercher alors qu’ils ont exactement le même gout que tous les autres, d’herbes sauvages qui à la cuisson auront le même gout que l’herbe que tu foules des pieds. Ah, ça, il est heureux le petit. Il t’a vu gambader partout pour un rien et t’énerver silencieusement, c’est exactement le genre de réaction qu’il attend d’un commis. Il faut mettre de l’émotion dans sa cuisine, c’est là le secret ! Il te regarde tendrement, où bizarrement, selon les points de vues, et chantonne pour toi :


Et, pendant son chant, tu as agis seule, tu as vérifié le feu sans t’en rendre compte, tu as remué la nourriture, tu as eu tous les réflexes du cuisinier. Il examine le tout, te pousse violemment en criant qu’il veut son dû et entame la papillote. Tu le vois manger goulument, et finalement tu te laisses enivrer par l’odeur douce et agréable qui s’en dégage. Lorsqu’il a enfin fini la dernière bouchée du mets, il s’essuie la bouche en sortant un bout de tissu de… nulle part, et s’allonge par terre.

- C’est l’heure de ma sieste, là. Tu vas me faire un gouter, hein. Cette fois si, je suis gentil, je te donne les informations. Dans ce sac là-bas, prononce-t-il en pointant du doigt une chose ovale en tissu, y a de la farine. Avec, tu trouveras des œufs, ce sont de petits objets ronds qui ont une drôle de couleur, tu chercheras le sachet de sel dans la farine, tu verras, tu reconnaitras, il est blanc comme son contenu, et un sachet de sucre jaune. Qu’est ce que tu dois faire avec ça ? Un gâteau pardi. Tu ne sais pas comment faire ? La recette, je la cache sous moi. Et oui ! C’est ça la cuisine ; voler les recettes des autres ! Bon courage.

Il s’endort, un étrange casque creux sur la tête.

Même si je fis l'effort de ne pas m'interrompre plus d'une fois, avec cet irritant chant que psalmodiait l'Ange, le voir se remplir ainsi la panse sans un seul mot de reconnaissance me fit me mordiller la joue. Ne rien dire. C'était inutile. N'avait-il pas cette présence de ceux qui n'écouteraient, de toute façon, rien de ce qu'on pourrait leur dire ?

- C’est l’heure de ma sieste, là. Tu vas me faire un gouter, hein. Cette fois si, je suis gentil, je te donne les informations. Dans ce sac là-bas, prononce-t-il en pointant du doigt une chose ovale en tissu, y a de la farine. Avec, tu trouveras des œufs, ce sont de petits objets ronds qui ont une drôle de couleur, tu chercheras le sachet de sel dans la farine, tu verras, tu reconnaitras, il est blanc comme son contenu, et un sachet de sucre jaune. Qu’est ce que tu dois faire avec ça ? Un gâteau pardi. Tu ne sais pas comment faire ? La recette, je la cache sous moi. Et oui ! C’est ça la cuisine ; voler les recettes des autres ! Bon courage.

Je lâchai un soupire alors qu'il s'endormait. J'étais supposée faire ça comment ? Je regardai l'Ange. En dessous de lui ? Ca n'allait pas être une mince affaire.. Et je ne voulais pas endurer une autre de ses crises, il s'agissait donc de le faire sans le réveiller. Je m'approchai de lui. Il me fallait donc.. Je me mis à genoux à côté de lui. ... Glisser mon bras en dessous de cet amas de chair... Délicatement, je tentais de soulever une partie de son ventre (et de son dos) avec une main. ... Et de réussir à tirer de là la recette. Je passai mon autre bras en dessous de l'Ange, priant pour qu'il ne finisse pas écraser, sans quoi je pouvais lui dire adieu. Je farfouillai à tâtons le sol jusqu'à trouver quelque chose qui ne ressemblait ni à de la terre, ni à de l'herbe, ni à un caillou ou toute autre chose que je pouvais logiquement trouver là. J'entrepris de ramener mon butin à moi.

Je m'éloignai de l'Ange, ne tenant pas à rester près de lui davantage. Je parcourut des yeux la recette. "Séparer les blancs des jaunes". J'interrogeais Kazemi du regard, qui, désespérée, me fit part de brèves explications. Il me fallait deux récipients. La marmite serait mon premier. Quand au deuxième.. Qu'avais-je à disposition ? Je regardai autour de moi. Seul cet espèce de casque, sur la tête de l'Ange, me semblait à même de faire l'affaire. Je retournai donc sur mes pas et entrepris de le lui subtiliser délicatement. Je le déposai à côté de la marmite. Me restait un autre problème. "Fouetter les blancs afin de les faire monter en neige". Pour la seconde partie, je devrais voir la différence. Pour la première.. Avec quoi ? Je n'avais pas trop le choix, alors je me dirigeai vers la forêt une nouvelle fois. Il me fallait des branches, que je préférais pour cette fois prélever directement sur les arbres, là où elles ne leur manqueraient pas. Il m'en fallait une un peu plus épaisse, de quelques centimètres de diamètre, ce serait plus pratique. Je coupai donc une branche de cette taille. Je me servirais des plus petites branches autrement.
Rapidement, je m'attelais à séparer les différentes branches de mon bout de bois, et en fis deux tas, en dehors du morceau de branche un peu plus épais qui me servirait de manche. J'ôtais ensuite toute trace d'écorce. Je gardais à nouveau les branches les plus fines, si elles étaient assez longues, de côté. J'essayai ensuite de découper les autres en fines lamelles, ni trop épaisses, ni trop larges, ni pas assez. Je me dirigeai rapidement vers la rivière afin de nettoyer ma dague ainsi que le bois. Après ça, je me servis des branchettes plus fines pour attacher à une extrémité du manche. Je pris garde à laisser des interstices entre les lamelles, que mon ustensile ne ressemble pas à une sorte de boule creuse.

Je retournai rapidement au camp, si je voulais avoir le temps de finir avant que l'Ange ne se réveille, il me fallait faire vite. Je fouillai le sac de farine pour en sortir les six oeufs, le sucre et le sel indispensable, et me mis à la tâche, suivant les conseils du phénix qui voletait près de moi. D'abord, je séparai les blancs des jaunes, plaçant les jaunes dans la marmite et les blancs dans le.. casque ? de l'ange. J'ajoutai une pincée de sel aux blancs, que je battis jusqu'à ne plus observer de changement dans leur texture, et même un peu au-delà. Puis, je fis de même avec les jaunes, mais avec le sucre, cette fois-ci. Après ça, je me débrouillai pour incorporer les blancs dans les jaunes, dans la marmite, comme je le pouvais avec ce que j'avais sous la main. J'y ajoutai la farine, que je mélangeais de la même façon, avant de mettre la marmite sur le feu. J'aurais le temps de faire un aller-retour rapide à la rivière afin de laver ce qui m'avait servit de deuxième récipient, et de le remettre à sa place.. Sur la tête de l'Ange. Sans prendre garde à l'eau qu'il y avait encore à l'intérieur, cependant. Puis, j'attendis que le "gâteau" finisse de cuire avant de le retirer du feu.

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L'ange est réveillé par l'eau qu'il a sur la tête. Il te fonce dessus d'un air furibond, ses petits bras en équerre et les poings fermés, les sourcils froncés et les lèvres tordues dans une explicable expression. Il en arrive même à te faire peur comme ça. Lorsqu'enfin il est sur toi, il goute le gâteau déjà cuit. Et il tombe par terre, le visage tout vert.

Tu as 20 minutes pour créer un plat qui lui rendra des couleurs. Tous les ingrédients dont tu as besoin poussent sur de mystérieux arbres maintenant.

Je fis un aller-retour rapide à la rivière afin de nettoyer correctement la marmite. Je pris un peu d'eau. Sur le chemin du retour, je survolai les arbres, à la recherche de quoi que ce soit que ce soit qui pourrait remettre cet Ange sur pied. Pourquoi faisais-je encore ça ? Aucune idée. Mais je ne tenais pas vraiment à avoir sa mort sur la conscience. Je cueillis donc des fruits sur quelques arbres étranges, prenant soin de les examiner. Des fruits empoisonnés n'aideraient pas. En revanche, peut-être que les feuilles de certains de ces arbres... Dans le doute, j'en pris aussi. Je ferais le tri près de l'Ange. En vol, ce n'était vraiment pas pratique, et la marmite était  déjà assez lourde comme ça. Certaines écorces pouvaient également être utiles, j'essayai d'en récupérer quelques fragments en passant. Je me posai près du feu et mis la marmite, nettoyée et pleine d'eau, sur le feu. Je déposai mon butin pas loin, et allai chercher des branches pour raviver le feu.

J'examinai les fruits et les écorces un par un, de même que les feuilles, comme je m'étais rendue compte savoir le faire, et poussai plus loin tout ce qui pouvait être dangereux. J'examinai le reste à la recherche de quoi que ce soit d'utile, coupai et pelai quelques fruits, et les ajoutai avec certaines feuilles et fragments d'écorces choisis par mes soins dans l'eau bouillante. Le reste des fruits comestibles, je les mis de côté.
Je récupérai le casque de l'Ange, allai le laver à la rivière le temps que mes écorces, feuilles et fruits libèrent leurs propriétés dans l'eau, et retournai près du feu. Je vérifiai mon mélange en prenant garde à ne pas me brûler et versai l'eau dans le "casque", veillant à ne rien y laisser tomber d'autre. Ne me restait plus qu'à le pousser à boire ça, en espérant que ça marche.

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[Au fait. On a pas une petite séance de retard, nous deux..?]

Il but, sourit, ouvrit les yeux et te regarde en te demandant s'il faisait bien la comédie. Il te complimenta sur ta cuisine, te remercia chaleureusement pour tout ces mets que tu lui avais concocté et s'envola loin de toi. Un étrange malaise te prit et ce fut à ton tour d'avoir le visage tout vert. Tu suffoqua un peu, et perdis à tout jamais la vie les yeux rivés sur le zénith du soleil. Et oui, lors de ton choix, tu as omis une plante qui, seulement lorsqu'elle dégage de la fumée, devient dangereuse. L'angelot n'a que but, par contre toi, tu as inhalé beaucoup de vapeur. Dommage.

Cependant, Kamyu, tu as réussi ta quête. L'ange a bien mangé et bien bu, il a la peau du ventre bien tendue ! Sois fière, à partir de maintenant, tu sauras cuisiner ! Ton personnage se réveillera avec un soudain mal de ventre et une haine viscérale pour les poissons multicolores.

[ 5 et c'était échoué, t'es pas passée loin. Une petite séance de retard ? C'est à dire ?]

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